samedi 30 juin 2007

THE FOUNTAIN


Après l'intéressant Pi et l'emballant Requiem for a dream, j'étais curieux de savoir ce que nous réservait ce coup ci Darren Aronofsky... C'est donc The Fountain, un film proposant une fable sur l'amour dont l'(unique) astuce est de se dérouler sur trois niveaux temporels différents, le tout baignant dans des thèmes très évocateurs comme l'immortalité, la fontaine de Jouvence, l'arbre de vie, le troisième oeil, les vols yogiques ou encore les expérimentations sur des singes (enfin ça c'est surtout moi, passke dans le film on s'en fout un peu)
Une fois passée la crainte suscitée par le premier carton (un texte de la Genèse qui laisse présager une désespérante nunucherie qui ne sera finalement pas démentie de tout le métrage) on peut quand même reconnaître que l'entrée en matière en jette ! Trois conquistadors, des guerriers mayas et une baston, certes rapide, mais dont on ressort vaguement intrigué... Et puis, et puis... Et puis au fur et à mesure que péniblement le film se déroule et que l'on vaque d'une époque à l'autre, l'émotion qu'on aurait aimé (ou dû) ressentir fait place à une atterrante consternation face à un Hugues Jackman totalement ahuris, barbotant dans un portinwak intégral ! Aronofsky développe au travers de son bordel filmique et par la grâce d'une philosophie digne d'un écolier de sept ans qui serait révolté par la mort de son poisson rouge ("la mort est une maladie mortelle et on en guérira tous" nous jure, poings serrés, le médecin !) le chemin d'un homme qui disparaît au profit de sa quête, se sacrifiant lui même sans parvenir à sauver celle qu'il aime... Tout ceci est d'une telle bêtise qu'on se sent gêné devant des acteurs sacrifiés par une mise en scène qui préfère s'éclater à filmer des ronds, des puits lumineux, des poils en gros plans ou des amas gazeux numériques... L'étroitesse du budget dû à la fuite précipitée de Brad Pitt (préférant une autre bouse à celle ci : Troie) ne laisse pas grand chose à filmer à Aronofsky et celui ci ne se gène pas pour répéter indéfiniment les mêmes séquences ! Il va même jusqu'à balancer des scènes totalement hors sujet pour le plaisir d'un symbolisme ultra lourdingue comme celle du médecin marchant dans les rues sans aucun son pour nous asséner, une fois de plus, qu'il s'est enfermé dans sa bulle... Au sens figuré, au sens propre et si t'as toujours pas compris on t'en remet encore une louche en te le balançant filmé en plongé au centre d'un cercle de lumière... Au bout d'un moment on se rend compte que la vacuité abyssale de ce fatras indigeste est finalement inversement proportionelle à la profondeur de petit bain de son propos ! Lorsqu'on commence à subir des scènes ahurissantes de tai shi dans les étoiles on se demande si tout le budget ne serait pas plutôt passé dans la gueudro !
Pour épater les gogos fan d'ésotérisme et misant sur un improbable culte que pourrait lui vouer les sectes new ages du monde entier, le film se permet des envolées lyriques que n'aurait pas renié Blueberry, la stupéfiante merde du toujours scotché et jamais redescendu Jan Kounen ! Au moins dans le western délirant du français c'était ptête du grand n'importe quoi, mais au moins on avait des crocodiles volant... Là, c'est un conquistador transmuté en Jésus qu'on nous sert (ah ah) Et vazi que je marche sur l'eau avec une plaie béante au flan (ah ah ah !) Et vazi donc que je tête le sperme s'écoulant lentement du tronc de "l'Arbre de Vie" (aaaaah arrêtez c'en est trop !) Et si t'en as pas assez vazi que je me transforme en salade géante (ah oué mais là respect ! c'est vraiment la classe...) Cette scène, qui vaut à elle seule la vision de cette daube, pourrait mettre à terre n'importe quel spectateur normalement constitué (et pas habitué au Z) mais Aronofsky a sucé les mêmes crapauds que Kounen alors il en peut plus et propose un final grandiose au spectateur qui n'en demandait pas tant : notre héros s'ouvre alors un troisième oeil puit de lumière et notre Sainte Laitue se métamorphose en yogi cosmique, sorte de Dave Bowman tondu, volant dans la galaxie dans la position du lotus... Je jure aux gens qui me lisent et qui n'ont pas vu le film que je n'invente rien !
C'est con de se la péter à mort comme ça pour n'avoir à proposer qu'une philosophie de neuneu dont l'entière substance tiendrait écrite au stylo rose à paillette sur une trousse de collégienne. Ce film fait un peu la même impression que lorsqu'on est dans une soirée au milieu de gens tout tripés alors qu'on est pas foncedé du tout, au mieux c'est drôle, au pire c'est pathétique... Et ben là c'est pareil, ce film, c'est vraiment trop la honte pour Aronofsky !

dimanche 24 juin 2007

THE HILLS HAVE EYES 2


Le remake d’Aja du quand même bien pourri Hills Have Eyes (du tâcheron surestimé Wes Craven) avait été plutôt une bonne surprise. Les inventions visuelles fascinantes et la sauvagerie brutale qui secouait le métrage rendait le film honnête, vivifiant et bien jouissif ! Cette surprise faisait quasiment figure de faute de parcours tellement la carrière de Craven en tant que réalisateur ou producteur propose bouses sur bouses avec une régularité métronomique qui force le respect… Et c’est pas prêt de s’arrêter vu qu’après avoir passé plus de 20 ans à aligner une sacrée tripotée de films de merde, il se met lui aussi à tout remaker (sont annoncés le remake de Shocker et celui de l’inénarrable Sous Sol de la Peur)
Donc, que nous réserve Hills Have Eyes 2 réalisé par le clipeur allemand Martin Weisz ? Une heure trente d’action mollassone à mourir d’ennui, des emprunts en veux tu en voilà à Aliens, Full Metal Jacket ou Starship Troopers, deux scènes très portées sur le pipi/caca et c’est à peu prêt tout… Ah si, un gag désopilant : un méchant fait bye bye avec un bras tranché, oh oh oh trop lol mdr... Le groupe de soldats qui se fera boulotter nous est présenté lors d’une scène qui les voit échouer lamentablement à une simulation de combat en Irak … Suite à ça et à la scène (obligée) d’engueulade des troufions par le supérieur sévère-mais-juste-et-paternaliste-quand-ça-chie un échange ébouriffant de connerie essaye de donner un aspect politique à cette affaire, et c’est bien dommage que le film ne poursuive pas dans cette veine résolument désopilante. A partir de là on nage en plein j’m’enfoutisme où l’incompétence du réalisateur n’a d’égal que la paresse de l’équipe technique. Le scénario, écrit par un espoir sur qui il va falloir compter (à savoir le propre fils de Craven, sans blague) enchaîne scène d’urologie sur scènes de marche à pied et il peine à enfiler pathétiquement une demie douzaine de combats qui placent d’emblée Hills Have Eyes 2 entre Les Bidasses en folie et La 7ème Compagnie au niveau du réalisme militaire… Le fils Craven est un artiste en herbe qui a retenu les leçons de son papa et son scénar merdique au possible est porté, que dis je sublimé par un casting totalement improbable… Ses dialogues misérables sont littéralement transcendés par le jeu absolument nullissime des acteurs tous plus mauvais les uns que les autres et qui forment cette pseudo escouade (composée par un gros, un vénér méxicain, deux reunois, un pacifiste, une blondasse, une latino… on dirait le casting des prods de Michael Bay, en encore plus mauvais c’est dire) Alors tout ça pourrait être sympa, con et décontracté et finalement rigolo mais non, même pas… c’est carrément nul dans la nullité ! Bon, sinon ben rien d’autre à signaler, la violence graphique est rare et peu crédible et totalement dégagée du moindre enjeu. On voit finalement très peu les cannibales et on s’en branle assez vite, le récit profondément inintéressant se tricote avec des ficelles totalement abusées et progresse d’inepties en inepties avec une foi inébranlable, comme le soldat qui se suicide après avoir expliqué qui sont les cannibales, ce qu'ils font aux meufs et tout, alors qu'il est juste resté caché deux jours derrière un caillou ! Les trois ou quatre cannibales qu’on croise un peu par hasard n’y changeront rien, juste le papa Hades de cet opus est un véritable et surprenant sosie de Gérard Depardieu et ça, c’est assez drôle ! Pour Hills Have Eyes 3, je pense que Craven devrait appeler Pitof à la réal, car là, il aura du mal à faire pire…

dimanche 17 juin 2007

SPIDERMAN 3

Après deux premiers films plutôt sympathiques qui mêlaient une technique ébouriffante à une naïveté scénaristique plus ou moins digeste, Sam Raimi tente donc de clôturer sa trilogie avec la recette éprouvée du « plus plus plus » : Plus d’intrigues, plus de vilains et plus d’action…
Le résultat catastrophique provient probablement de là et d’un manque de maîtrise dans la gestion d’une histoire gorgée de sous intrigues qui ne parvient pas à en dégager une principale qui aurait pu servir de colonne vertébrale au film. Plus d’intrigues : elles sont toutes ineptes et traitées n’importe comment ! Peter Parker évolue d’une manière tellement caricaturale qu’en comparaison la BD semble avoir été écrite par Umberto Eco et les scènes où il joue le beau gosse semblent sortir d’une mauvaise parodie... (malheureusement Raimi n’est pas Tray Parker) Passons sur le personnage d’Harry, désopilant (les retournements de situation et sa menace sur Mary J. sont des astuces que même un scénariste de Plus Belle La Vie aurait refusé !) L’histoire du Sandman, à peine évoquée, est survolée à fond la caisse… Sa pseudo culpabilité face à un crime évidemment involontaire qu’il regrette et qu’il n’a commis que pour avoir l’argent nécessaire pour sauver sa charmante petite fille malade qui a besoin à tous prix d’une opération est, en restant poli, désespérante de nunucherie ! Sa transformation en bac à sable est tout bonnement honteuse : pourchassé dans les marais il saute un pauvre grillage et tombe pouf pouf dans une fosse où une expérience est en train de se produire ! Le pourquoi du comment de cette expérience, ça, on s’en branle ! Torcher à ce point là un moment aussi crucial, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde ! En fait, ce qui intéresse Raimi c’est pas ses supers vilains, c’est pas Spiderman, non non non, ce qui l’intéresse surtout, la véritable héroïne du film : c’est l’insupportable et horripilante tante May qui passe 2h15 à pondre poncifs sur poncifs d’une débilité consternante et d’une morale horripilante « frappée-au-coin-du-bon-sens » et servie avec sourire de grand mère, thé et petits gâteaux ! C’est bien les seuls émotions que m’ont arraché ce film car chaque fois qu’elle apparaît une envie de baffer cette pute et sa morale de merde m’a parcouru toute la moelle épinière ! La frustration de ne pas voir cette vieille pie se faire clouer le bec et défoncer le coin de la gueule laisse un goût amer d’inachevé… Pour Venom je ne trouve pas grand chose à dire, ses scènes bout à bout ne rempliraient pas une bande annonce, le symbiote semble sorti d’un autre film et sa « mise à mort » particulièrement cloche ah ah ah ! La blondasse, elle, est abandonnée en cours de métrage… Et, cerise sur le gâteau, même le caméo de Bruce Campbell est nullissime et m’a rappelé une scène de On se calme et on boit frais à St Tropez, sauf que là, c’est pas drôle.
Raimi nous bâcle tout et surtout la psychologie de tous ses personnages qui est plus que grossièrement tartinée ! Mention spéciale à la symbolique lourdaude du film : ouuuh tous ces reflets, tous ces miroirs symbolisant le thème du double et la schizophrénie des persos ! Quelle audace, quelle originalité, quel brio ! Ah ah ah !
Sam Raimi semble s’être noyé dans toutes ses histoires, qui ne sont pourtant ni très élaborées ni très compliquées ! Il est même obligé de recourir à des stratagèmes misérables pour faire progresser son film comme le majordome qui intervient d'un coup pouf pouf pour raconter à Harry comment est vraiment mort son père... Le film a beau être très long et très bavard, rien n’y fait, il ne progresse que par d’improbables raccourcis ! On dirait deux longs métrages réunis en un seul avec des coupes franches qui le rend complétement bancal ! Alors si c'est pour vendre une édition DVD de 3h30 : bravo le respect pour ceux et celles qui ont payé pour cette bouse trouée !
Passons sur le passage devant le drapeau américain, tellement abusé qu’on se croirait dans une parodie… C’est désespérant de voir systématiquement cet inévitable cliché ! C’est tellement niais et kitch que le film, qui provoquait plutôt la pitié, provoque derechef un sourd énervement ! Avec tout ça, donc, et entre une intrigue en roue libre et des personnages qui apparaissent et disparaissent au gré d’un film qui semble échapper à tout contrôle, Raimi arrive tout de même à distiller une morale débilitante dans un film déjà bien bancal !
Les scènes d’action ont beau être techniquement réussies et plutôt fluides, elles restent rares, très rares, lourdement amenées et finalement sans aucune tension dramatique ! A force d’enfiler les perles (« le mal c’est pas bien », « sois gentil avec tes amis », « le bien c’est mieux »…) on s’ennuit tranquillement devant ces vaines chorégraphies et on roupille sévère devant un climax un peu nul qui débouche sur un final con comme la lune…
En conclusion je me dis que Raimi devrait tirer la leçon de ce film et faire son coming out sur sa gérontophilie galopante… Qu’il aille donc tourner des pubs Bonne Maman avec Tante May et qu’il laisse le tisseur tranquille !

mercredi 6 juin 2007

THE HITCHER

Hitcher, le film original de 1986, était un p’tit chef d’œuvre de série B ! Scénario malin, interprétation efficace et mise en scène au cordeau, magnifiée par un excellent sens du rythme et par une photo envoûtante. Michael Bay ne pouvait pas laisser ça comme ça ! Il a donc décidé d’en produire un remake réalisé par Dave Meyers. L’intrigue suit mollement l’original. Les mêmes situations se répètent sans surprise, enfin, sans vrai surprise : remplacer l’écartèlement de la fille par celui du gars est totalement idiot, ça ne sert à rien et ça va contre l’histoire de l’original. Ceci dit ça nuit peu à l’histoire du remake, vu que cette histoire est totalement aseptisée, désinfectée, nettoyée. Les implications psychologiques de l’histoire originale particulièrement vicelarde ne sont même pas traitées par dessus la jambe : elles sont tout bonnement totalement écartées, oubliées, vidées, expurgées ! C’en est presque indécent de voir quelqu’un crédité pour « l’écriture » du scénario, mais savoir qu’ils s’y sont mis à deux pour faire ça relève carrément de l’abus de bien sociaux ou de l’emploi fictif ! Alors il y a nulle trace du lien malsain entre la proie et le chasseur – ce qui faisait l’intérêt du film. L’interprétation ambiguë du charismatique Rutger Hauer est remplacée par le monolithique Sean Bean et ce défaut dans l’interprétation ruine le lien vicelard entre le chasseur et sa proie. Tout ça est remplacé par un survival idiot où deux jeunes crétins à la beauté plate et inexpressive et au jeu interchangeable (comme dans les autres prods de Bay cf. Texas Chainsaw avec le casting de American Pie) tentent de s’échapper d’un impitoyable et invincible tueur doué d’ubiquité. Dépouillé de tout ce qui pouvait en faire un film intéressant, le remake d’Hitcher est donc un film d’(in)action formaté, à la photographie flémarde (les 3 mêmes plans répétés inlassablement) au rythme paresseux et qui ne propose qu’une scène bienvenue : l’accident avec les voitures de flics qui est assez impressionnante… mais bien sûr ils ne pouvaient pas la laisser comme ça, elle est donc plombée par une bande son des plus pittoresque … Cet affreux soundtrack surgit d’ailleurs régulièrement dans le métrage provoquant une soudaine envie de couper le son et je pose ici une mention spéciale à la chanson de fin, clin d’œil à une génération de jeunes qu’on essaye désespérément de prendre pour encore plus crétins qu’ils ne sont ! Le résultat de cette entreprise de refonte de nos classiques préférés n’aboutit qu’à une conclusion, leur réévaluation. S’il s’agit de les faire briller par comparaison en produisant des étrons calibrés comme des saucisses, c’est une réussite totale !

mardi 5 juin 2007

THE DESCENT


Ben je vous conseille de garder votre temps pour autre chose que ce gros truc pas détestable mais vraiment pas réussi… Je préférai encore son premier film à Neil Marshall, Dog Soldier, qui tout en étant assez mauvais était sauvé par une sympathique décontraction !
Ce qui m'a le plus marqué c'est le nombre de références qu'il y a dans ce film, tellement qu'au bout d'un moment on se demande si ce sont vraiment des références ou si ce n’est pas plutôt la seule solution que Marshall a trouvé pour remplir son film. Le scénario anorexique ne sera sauvé ni par l’imagination (absente) ni par l’originalité (nulle)… Il reste au spectateur le temps de retrouver les films qui composent donc tout ce fatras. Une petite sélection :
D’abord Deliverance avec son arrivée aux USA au son du banjo et sa trame similaire, dommage car la comparaison plombe direct le film car plus on repense au chef d'oeuvre de Boorman, plus ça fait mal pour The Descent
Il y a bien sûr les plans avec la caméra à la Blair witch et même si l'utilisation de cette caméra en night shot propose peut être l’une des deux bonnes idées du film (l’autre étant le meurtre par accident), ces plans sont si sous exploités que ça rappelle juste la grosse bouse sus citée (ce qui n’est jamais une bonne idée) et ça nous laisse frustré que Marshall ne soit pas allé plus loin sur ce chemin. Sa voie étant celle de la copie frelaté on a évidemment droit au moment où l'héroïne abandonne toute humanité et se retrouve prête à tout pour survivre… y compris prête à devenir comme les monstres qu’elle combat. Donc, toute couverte de boue avec une torche dans la main elle nous refait Predator mais en drôle… ce qui est mal vu dans un film où on est pas vraiment censé rire… Il y a aussi l'arrivée en voiture qui renvoie à The Shining, la scène d'intro qui renvoie à Calme Blanc… Bref, tellement de pompes qu’on se croirait dans un squat de tox, ma mémoire vous fait grâce de ce que j’ai oublié ou laissé passer !
Sinon bon, les bestioles, elles sont pas trop mal faites (à part sur quelques plans où les effets numériques semblent carrément pas finalisés et un ballet de chauve souris affreux)
C'est plutôt au niveau des maquillages que l'aspect blanchâtre gluant est assez chouette.
Mais aussi gluantes soient elles, elles ne parviennent pas à rehausser une histoire et des sous intrigues parfaitement artificielles et totalement éculées. L'idée de n'avoir qu'un casting féminin est une fausse bonne idée (car le même film avec 5 gaillards serait encore plus ridicule, la féminisation du casting ne parvient pas à faire oublier l'indigence de ce qui nous est présenté à l’écran)
Après la grosse grosse déception c’est que ce film était plutôt vendu comme un film de trouille, un suspens haletant comme ils disent… Et là c’est l’arnaque totale… La première heure est carrément un film sur la spéléo, sûrement passionnant pour les amateurs, dont je ne fais malheureusement pas parti… Si l'arrivée des bestioles est assez réussie, tout le reste est aussi navrant. Les effets de suspens sont usés jusqu'à la corde, les moments où l'on sursaute sont dus à des apparitions soudaine dans le cadre et appuyé par des effets de musique vraiment minables (une bestiole arrive dans le cadre et boum tout d'un coup la musique pète super fort… résultat tu sursautes plus à cause du bruit qu'à cause de la dramatisation)… Les effets flippant sont en gros très prévisible alors moi pour éviter de mourir d’ennuis, je m'amusais carrément à faire des compte à rebours avant de sursauter… Ce ramassis d’astuces pourries culmine avec la fin du film, tordue pour être mystérieuse et faire planer un pseudo suspens et laisser ouverte une intrigue qu’on a de toutes façons laissé crever à la première bobine !
Mon indulgence naturelle et la condescendance dans laquelle j’aime m’envelopper ne me laissent que trois mots pour ce film : une belle merde !