vendredi 2 mai 2008

[•REC]

REC experimenta el mierdo

Misère misère et super misère... La morsure de la cruelle déception a planté en moi ses canines plus profondément que l'aurait fait n’importe quel infecté à la con qui court partout en vociférant d'inintelligibles dialogues qui semblent avoir été écrit par Danny Boon pour son film ! Voilà donc un film vendu sur son impact flippatoire, mais qui au final fait aussi peur que Bienvenue chez les Ch’tis fait rire… Eh oui, vous êtes prévenus, faites foin de l’enthousiasme débordant pour ce film, il est aussi inexplicable que l’épidémie d’incohérences narrée sur ces 75 longues minutes…
Soyons sport, parlons d’abord de ses qualités, elles seront aussi rapidement évacuées que l’espoir que je portais dans ce métrage… Reconnaissons juste qu’il est techniquement réussi, l’effet « reportage » est crédible : l’image est immonde et les plans séquences font presque aussi mal au crâne que la pénible voix de l’horripilante mais forcément jolie quoiqu’un peu nouille présentatrice.
On m’avait bien dit que le film était décevant et qu’il n’enchaînait ses innombrables clichés qu’avec des situations archi convenues. Désolé mais ce n’est pas tout à fait vrai. Des clichés ? Il n'y en a pas tant que ça, trois ou quatre tout au plus. Par contre c’est tout, à part ça on ne trouvera rien de plus dans le film ! Et c’est ému que j’en place une ici pour le coup de la résolution de l’énigme foireuse par magnétophone interposé. A ce moment là si Ash (d'Evil Dead) avait déboulé dans le grenier en découpant le casting à la tronçonneuse, j’aurai crié au génie, je l'aurai chanté, hurlé, je me serai levé et j’aurai embrassé tous les gens dans la salle et puis, entre deux cantiques, je me serai masturbé à genoux pour éjaculer l'aboutissement de toute une vie sur l'affiche du film, un râle dans la gorge, en promettant à qui voudrait l’entendre que désormais je ne parlerai plus qu'espagnol, je ne vivrai plus qu'à Barcelone, je ne mangerai plus que des tortillas et je ne boirai plus que de l'huile !
Bref… on est passé pas loin du chef d’œuvre… Tant pis…
Mais alors ? Suis-je trop vieux ? trop cynique ?… Ou trop fatigué ? Mais si techniquement le film est plutôt immersif (enfin, un peu comme si on s’endormait dans sa baignoire) comment diable ce scénario linéaire, convenu, répétitif et aussi peu inventif arriverait-il à créer une quelconque tension ?! C’est d’une connerie pas possible, par exemple : les gens ne deviennent subitement « enragés » que lorsqu’on s’intéresse à eux et même si on nous dit que le temps d'incubation est variable suivant les groupes sanguins... mon oeil oui ! C'est plutôt suivant les besoins du scénariste ! Ceux et celles qui ont vu le film se souviennent de la sidérante scène de la gamine attaquant sa mère... Sidérante d'opportunisme et de roublardise !
En fait il ne se passe rien d’intéressant que l’on n’ait déjà subi mille fois ces dernières années… Un bon point ceci dit, on évite l'écueil pourtant très attendu du chat qui saute dans le champ. Le budget croquettes aurait-il était sucré par une production trop pingre ?
Balaguero garde pour son final la seule bonne idée du film : la séquence en vision nocturne. C’est juste un peu dommage que ce ne soit plus qu’une astuce désormais obligée, The Descent et Cloverfield utilisant la même recette pour leurs scènes chocs respectives. Ce final nous fait également le coup du journaliste passant de vie à trépas devant sa caméra, de voyeur complice du spectateur, il devient exhibitionniste de sa propre mort, nous laissant désormais seuls. Dommage que le procédé fut exploité, et avec déjà du recul, dans Cannibal Holocaust, et poussé au bout de la pellicule dans C’est arrivé prêt de chez vous ou même serve de final dramatico-larmoyant-prout-prout dans Cloverfield ! Je ne me souviens plus du Projet Blair Witch (qui aurait dû mieux porter son nom et y rester… à l’état de projet) mais j’imagine qu’on retrouve la même grammaire. On attend fébrile le prochain navet du regretté Romero pour savoir si la vision nocturne deviendra LA grande astuce visuelle du cinéma d’épouvante de notre époque…
Cannibal Holocaust et C’est arrivé prêt de chez vous furent tourné en film… c’était autre chose quand même et je ne peux qu’éprouver le même mépris devant leurs rejetons que celui qu’éprouve Ben devant l’équipe de tournage concurrente qui tourne en vidéo…
Blam ! Blam ! Blam ! Ah ah ah ! Ca donne envie d’essayer !

35 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah super, on m'a justement conseillé d'aller le voir!! Maintenant je sais pas si je dois ou pas dépenser/gâcher mon temps pour ça...

junko a dit…

ah ben si, vas le voir...
Tu pourras ensuite venir m'insulter pour ma mauvaise foi ou... reconnaitre la justesse de mon point de vue !
Tu parierai quoi ?

Anonyme a dit…

andrew, si tu veux savoir si ce film est bon ou mauvais, va le voir.
Comment veux-tu avoir tes propres opinions si tu te laisse embarquer par n'importe quel critique pauvaise sur tel ou tel chose.

Je ne dis pas qu'il faut ne pas tenir compte des critiques, mais seulement après que tu ais fait TA propre critique.

Malgré tout le respect que j'ai pour junko, ce n'est pas Dieu, sa parole n'est pas d'évangile.

Donc un conseil, si TU veux aller le voir, vas le voir. Après, tes choix se basent par rapport à un type que tu ne connais pas et qui n'a peut-etre rien à voir avec toi, n'y vas pas.


Pour ma part, j'ai trouvé ce film interessant.
Certes, il ne révolutionne pas le genre du cinéma d'épouvante mais il a ce petit quelquechose qui fait qu'on n'est pas déçu après s'etre levé de son siège. L'auteur arrive à nous entrainer dans cette peur de l'inconnu et pour une fois la technique "caméra au poing" parvient à tellement m'immerger dans ce film que j'avais parfois l'impression d'être avec les acteurs. Je trouve que c'est une bonne chose.
On se plaindra juste de quelques "incohérences" mais bon, comme je l'ai dit, c'est un bon film, pas un chef d'oeuvre.

Anonyme a dit…

Bah j'irais le voir sûrement si j'ai le temps de toute façon, c'est juste qu'une mauvais critique peut me faire douter sur l'utilité d'aller voir un film...d'ailleurs tu es la seule personne que j'ai lu/entendu qui en a fait une mauvaise critique...

Anonyme a dit…

Et encore, [.REC] n'a pas dit son dernier mot, il va revenir fin 2008 avec un remake amerloquain dénommé "Quarantine" qui serait, aux dires des espagnols, une copie conforme de leur film.

A vous de juger, on peut voir la bande annonce de ce chef-d'oeuvre très attendu par ici : http://www.dailymotion.com/video/x51amr_quarantine-trailer_webcam

Anonyme a dit…

Ha, ben pour le coup, cette fois ci, j'ai été beaucoup moins decu que toi.
Bon, bien sur, ça fait belle lurette que je n'espere plus avoir peur devant un film d'epouvante/horreur/thriller etc, le dernier film m'ayant scotché à mon fauteuil et fait jaillir des larmes avant de me traumatiser jusqu'a la fin de mes jours, c'est quand j'ai vu elephant man pour la premiére fois à 6 ans.

Bref, je suis allé voir REC à la séance de 13h apres avoir dormi au bord du canal sous un cagnard pas possible avec une gueule de bois d'enfer, autant dire que toutes les conditions etaient reunies pour rendre mon appreciation toute relative (allez voir un film d'horreur en ayant la gerbe AVANT de rentrer dans la salle, et vous comprendrez.)
Et bien j'ai passé un bon moment, mon indulgence quant aux incoherences scénaristiques m'ont permis d'apprecier ce film, qui si il ne renouvelle pas le genre,(du film de zombies hein) a au moins le merite de le reactualiser un petit peu.
Et ça passe carrément mieux en VO je pense huhu.
(A noter, pour ce qui est de la camera infra rouge, la premiere fois que j'ai vu ce procédé, c'etait dans le "silence des agneaux", et ma foi, diablement efficace si il en est)
Aprés c'est sur, on n'echappe pas aux immuables clichés redondant de ce genre de scenar, et si quelqu'un à un film de zombies qui me fasses faire autre chose que sourire béatement, chuis preneur.
(je parle pas de shaun of the dead qui pour moi est mon film de zombies préferé)

Conclusion,c'est pas le film de l'année, mais ça se mange, et j'ai trouvé ça moins chiant que 28 jours plus tard (qui pourtant revisite le genre je trouve).

Mais allez donc voir funny games,j'ai toujours revé d'etre un ganster,ou elephant man, avant quand même.

Anonyme a dit…

C'est marrant mais c'est toujours quand tu critiques les films que j'ai aimés que tu me fais le plus marrer !

Bon, les autres critiques sont très bonnes aussi, j'avoue ...

Sinon, oui, j'ai eu peur devant [Rec], faisant fi des incohérences scénaristiques, et malgré les scènes téléphonées au possible.

Mais je me suis beaucoup moins poilé que devant Frontière(s), qui reste pour moi le film d'horreur le plus merdique jamais réalisé, en tout cas avec de l'ambition (si tu l'as pas vu, cours, tu vas te régaler!)

Anonyme a dit…

Tiens, pour une fois Laurel et toi avez les même dégoûts !

C'est peut être ce qu'il y a de plus inquiétant dans ce film.

Sinon, tu ne préfères pas Séville à Barcelone ? pour les corridas ? :D

Anonyme a dit…

Salut à tous,

je tenais juste à envoyer un petit message pour "Gä" :

Les films de zombies, on les traînent depuis longtemps... 28 semaines plus tard m'a plus par exemple uniquement par l'idée d'une présence des forces armées Américaine qui ne contrôlent plus la situation et plongent Londre dans l'enfer...

28 semmaines plus tard n'en reste pas moins un film de "contaminés" intéressant et plutôt bien filmé.

Je te conseillerai à ce moment là Diary of the Dead : je viens juste de la matter et franchement, il est encore mieux que Dawn of the Dead ! C'est du Romero en même temps... Il faut aimer. On retrouve toujours un message sur notre société et Romero nous fait la surprise d'inclure dans son oeuvre une "voix off" qui n'intervient qu'aux bons moments uniquement et des mini séquences de chaos.

Grâce à toi, j'ai déjà un autre film à matter donc : shaun of the dead. J'espère qu'il me fera autant d'effet que Diary of the Dead vient de m'apporter !

Bon visonnage à tous et bonne continuation !

Anonyme a dit…

Perso, à part la résolution très inutile et expédiée du "problème" (toujours la même chez Balaguero d'ailleurs, la résolution) et le temps variable d'incubation (où effectivement, la gamine est le meilleur exemple), je l'ai trouvé très bien Rec.

Par contre, le (grand-)père Romero s'est queuté en beauté avec Diary Of The Dead. Déjà que le précédent était pas fameux. Entre lui et son collègue Argento et son Terza Madre parait-il pire que tout (ceux qui l'ont vu résument ça par 'On dirait qu'il en a marre de faire des films. Qu'il arrête alors'), il serait temps qu'ils prennent leur retraite. Ou qu'ils s'y remettent sérieusement !

Anonyme a dit…

Je viens de terminer le visionnage de REC, et ma première réaction est : mais c'est quoi cette merde ?

Si l'effet caméra première personne est ici dans le but de faire oublier l'amateurisme qui règne dans le film, alors c'est réussi.

Je vous donne un défi : on fait beaucoup mieux en amateur qu'eux l'on réussi avec leurs moyens. Franchement, les acteurs ont du être choisi dans la rue et encore, on aurait eu de meilleurs résultats.

Je rejoins junko sur ses critiques concernant le scénario. J'ai eu "la chance" de voir ce film en VO et à part la pseudo-journaliste qui cache son mauvais jeu d'actrice derrière toujours le même geste et en parlant très vite, tous les autres acteurs sont tout bonnement à euthanasier tant l'activité cérébrale est faible durant tout le film (et je ne parle pas de ces zombies maquillé à l'arrache).

Rien que le caméraman est incapable de faire un plan réellement correct, ça vous donne envi de regarder la TV espagnol pas vrai ? La pseudo-journaliste fait des grands gestes (toujours le même) ce qui la décrédibilise devant la caméra. Toujours envi de mater la TV espagnole ?

Est-ce que REC revisite le genre ? J'en doute. 28 jours plus tard est plutôt chiant mais reposait sur un bon scénario qui lui, pour le coup, revisitait un genre bien usé. 28 semaines plus tard est pas mal, mais cela dépend du comment l'ont se positionne en le regardant. REC, quel que soit le côté duquel vous vous voulez vous placer, c'est peine perdu : l'amateurisme puissance 100% ! Si c'était réellement le but, c'est réussi.

Pourquoi ne pas faire une émission genre "surprise surprise" où l'on enferme des inconnues dans une baraque et on leurs fait croire qu'il est infesté de zombies ? Ca serait beaucoup mieux réalisé je pense...

Beaucoup d'interrogations se posent à moi et surtout celle-ci : mais c'est quoi cette merde ?

[ With _TeetH ] a dit…

Je viens également de terminer le visionage de REC que j'attendais avec curiosité...

Eh bien j'aurai mieux fait de passer mon temps à attendre autre chose.

Scénario déplorable, acteurs au rabais, caricatures; on oscille entre le rire et les soupirs pendant ces 74 longues minutes.

Je suis impatiente de tomber en désaccord avec Junko mais là, il faut l'avouer, il a parfaitement résumé: le film est aussi immersif que s'endormir dans son bain.

Si vous avez le choix, endormez vous dans votre bain.

Anonyme a dit…

mes pauvres... trasher des films tout çà parce qu'on aime pas le genre... c'est pitoyable! je me demande même si il y a des films qui trouvent grâce a vos yeux.. mais en mm temps ça serait surement le seul vrai film de merde de tout les temps...

quand on prétend s'y connaitre... on peut quand même faire preuve de respect envers le travaille qui a été fournis... mais apparemment vous en êtes pas capables

enfin... je vous laisse a vos vies de décrépitudes!! gougnafiers que vous êtes!

(non je n'ai pas fait de films, mais je suis un passionner.. et un film peut être bien même si il ne vous plait pas... pensez y!!)

junko a dit…

mon pauvre nick, tu me dis que je "trashe" ce film car je n'aime pas le genre... D'où tires tu cette lapidaire conclusion ?

Pour ce qui est du "respect du travail", je préfère te laisser la responsabilité de ce genre de propos. Mais veille tout de même à ce que ça ne se reproduise pas, je n'ai jamais eu à modérer mes commentaires, et il me couterait d'avoir à le faire.

En conclusion, un film peut être une grosse daube, même si tu l'as kiffé !

Anonyme a dit…

Perso j'ai pas detesté, REC m'a bien fait marrer malgré ses incohérences (ou devrais-je dire, grâce à ?) mais il parait que c'était pas le but final du film...

Tiens t'as pensé quoi de "Black Sheep" sinon ?

Anonyme a dit…

Nick disait : "trasher des films tout çà parce qu'on aime pas le genre".

C'est bien le contraire mon ami. Justement, j'adore le genre, c'est cela qui me fait dire que c'est de la pure daube par rapport à d'autres.

Après, tu nous parle de "respect du travail" : commence par respecter les autres et leurs opinions avant de te placer si haut. Commencer un post par "mes pauvres", ça c'est du respect peut-être ?

Et le travail réalisé par Junko sur ce blog, tu le respecte ?

Allez petit, pour la leçon, tu repassera et en attendant, je te mets un 01/20, juste pour le temps que t'a passé à nous lire...

[ With _TeetH ] a dit…

Ce qui est certain, c'est qu'on a pas affaire à un passionné d'orthographe.

Je ne crois pas que le but du film soit de faire rire lol Cependant il faut avouer que c'est là où il se débrouille le mieux !

Anonyme a dit…

aimer le genre... et mettre bienvenu chez les ch'tit dans le meme sac que the descent... interessant tout de meme... pour ce qui est de l'orthographe... je ne fais juste aucun effort, je me force meme a faire des fautes...

quand au "veille que ca ne se reproduise pas" je dois prendre ca comme remarque ou menace?!?

enifn a plus les jeunes

Anonyme a dit…

Comment faire son blazer en une critique !
C'est bien une des critiques les moins objectives que j'ai pu lire sur le net. Ce film était un très bon divertissement et pourtant je suis difficile.

Il est si facile de larguer des références (sans aucun rapport pour certaines, style c'est arrivé près de chez vous ou Cannibal Holocaust) et de crier au déjà vu ! Et puis il y a de bien plus grands classiques du cinéma à citer que les récents The Descent ou Cloverfield...

Pas assez de recul, d'expérience ou de connaissances pour devenir un blog auquel je m'abonnerai sérieusement.

Voyez ? La critique est facile puisqu'elle est accessible aux casse-couilles ^^

junko a dit…

Miguel, c'est très gentil de venir coucher ici bas ton point de vue sur ma chronique de REC, mais j'ai bien peur qu'il me faille dissiper un léger malentendu.
En effet, je ne suis pas blasé et j’arrive encore à m’émerveiller, en tous cas bien assez merci ! Dès le début, tu nous fais subir ton jugement hâtif et probablement écrit à l’emporte pièce : cette critique est bien l’une des moins objective que tu aies lu. Et d’un je ne vois pas ce qui te permets de le penser, et de deux, quel mal y’a t’il à être subjectif ? Tu veux une critique en carton pâte où je ne ferai que resservir la soupe de commentaires élogieux qui ont été balancés sur ce petit navet ?!
Si tu es bien « difficile », c’est que toi aussi, probablement, tu es celui qui juge subjectivement et de manière blasé bien d’autres films non ?
Ensuite, dire qu’il n’y a aucun rapport entre REC et C’est arrivé et Cannibal, c’est de la pure mauvaise foi mon cher. Le film de Balaguero tient essentiellement sur l’astuce de mise en scène… Tu ne vois toujours pas le rapport ?
Pareil lorsque je cite les classiques du cinéma (sic) que sont « the Descent » ou « Cloverfield », c’est aussi parce qu’ils entretiennent un certain rapport avec REC… non ? Tu sais la caméra subjective tout ça… non ? Toujours pas ? Les scènes en night shot ? Non ? La caméra comme personnage principal de l’intrigue non plus ?
En tous cas tu as toi assez de recul, d’experience et de connaissance, mon cher miguel, pour que je souhaite personnellement m’abonner à tes commentaires ! Et je suis sérieux !

Anonyme a dit…

Il y a un jeu de mot merdique à faire... non, je crois que je vais me retenir!

Anonyme a dit…

Putain mais vas y toxic avenger!!

Fallait pas le dire, c'est trop tard maintenant!!

Anonyme a dit…

Attention, ce jeu de mot est tout pourri: REC? Vous pouvez vous le carrer RECta dans le RECtum!
Pardon Junko, mais en tant que Toxic Avenger je ne pouvais pas faire moins (ni mieux)!

Anonyme a dit…

Ben moi qui avait détesté les assommants Darkness et la Secte sans nom, j'ai été plutôt agréablement surprises par les quelques bonnes idées de Rec.
Korrigan > Ah merci d'évoquer cet insupportable navet bouffi de suffisance et de fausse provoc vomitive qu'est Frontière(s).
Après avoir assisté à une avant-première en présence de Gens, je suis persuadée que le "S" final s'explique par une hésitation sur l'orthographe...

junko a dit…

ah ah très bon tatie, mais c'est juste parce que je ne suis pas chez moi pour quelques temps que je n'ai toujours pas eu le temps d'écrire une note sur le film de Gens.

Anonyme a dit…

Ce "Frontière(s)" doit vraiment être pourri...vous crachez tous dessus!!

Anonyme a dit…

Je me permets d'un peu nuancer la critique... Ce film a été récompensé au BIFFF (j'y étais!) par le prix du public. Ce qui permet de montrer que ce film est dans l'ensemble plutôt bien considéré par un public un minimum au courant de ce qui se fait dans le genre.

Et comme il a aussi obtenu le Corbeau d'Argent (décerné par des spécialistes celui là), même au niveau des publics s'y connaissant il serait plutôt bien vu... [d'ailleurs il a été primé à Gerardmer, autre haut lieu de ce genre de cinéma]

Je dis ça parce que je peux comprendre qu'on apprécie pas les finesses du scénario (qui faut bien l'avouer est assez bidon), Mais je trouve que [.Rec] fait partie de ces films qui arrivent à faire oublier les failles scénaristiques, et c'est bien en cela qu'il est digne d'intérêt...

La tension y est, elle s'installe d'ailleurs crescendo, et on passe facilement sur les incohérences (d'ailleurs comme on est pris au jeu on les remarque pas tellement que ça...) --> Le point positif du scénario, c'est qu'il est limpide, clair et permet une progression rapide, qui scotche de plus en plus jusqu'à en devenir malsain (bon ça!)

Pour la scène de la petite fille certes on s'y attend mais selon moi on doit s'y attendre pour que la scène prenne sens. C'est pas une scène qui a vocation a faire peur, elle permet d'expliquer ce qui se passe (le pourquoi de tout ce bordel), sans gêner la progression du film et en relançant la machine...

Et moi je dis qu'au moins la scène finale permet de mettre un petit coup de stress une dernière fois, en mettant fin au film sans rallonge inconsidérée ou sans mélodrame à la mort moi le nœud...

C pas spécialement un film flippant, mais ça reste un très bon film stressant... Qui vaut le coup!

Par contre entièrement d'accord avec toi pour dire que "A l'intérieur" est une vraie daube...

Anonyme a dit…

Alexandra > Navrée mais il y a longtemps que pour moi les distinctions de Gerardmer ont cessé d'alimenter ma videothèque! Franchement récompenser des navets comme Isolation ou Fragile! A part Teeth, peut être, excellente surprise réellement alternative...

Philippe a dit…

bonjour, je n'ai pas vu Rec, j'ai hésité parce que ce genre c'est pas ma tasse de thé.

Le côté faire sursauter les gens avec des zombies, ça me fait plutôt rire en fait.

Par contre l'angoisse provoquée par Blair Witch (le 1er soyons clair…) est beaucoup plus subtile (à mon goût) parce qu'elle fait travailler l'imagination, comme on ne voit jamais ce qui nous effraie on imagine le pire.

Je voulais juste connaître ton point de vue la-dessus.

Anonyme a dit…

il fais peur !!!!!!!!!

junko a dit…

Alexandre, oui je comprends bien ce que tu dis, mais je ne fais pas exprès de ne pas marcher au film… J’ai pas marché à REC, j’y ai pas cru une seconde et j’ai pas vraiment flippé, j’avais pas marché du tout non plus à The Descent,j’avais cru m’endormir dans le cinéma…
J’l’ai trouvé très inoffensif, et pas du tout stressant, nettement moins stressant qu’un paquet d’autres films en tous cas. Après on peut trouver ça sympa, c’est pas détestable…

Tatie Danielle, j’ai pas détesté Isolation, des enjeux intéressants, une bestiole en plastique et pas en CGI (même si totalement ratée, je préfère), des personnages attachants… C’est pas un chef d’œuvre mais j’ai trouvé le film très honnête…


Philippe :
J’ai vu Blair Witch à sa sortie, et si je me souviens d’une légère tension, ce fut pour moi l’encéphalo plat total… j’avais bien kiffé par contre le buz fait autour que j’avais trouvé à l’époque très malin, et qui depuis est devenu très commun…
Par contre dans le fond de ce que tu dis je te rejoins, Alien fonctionne mortel, en partie amha parce qu’on met du temps à voir la bestiole qu’on voit au final très peu…
The Mist est excellent et j’ai adoré le fait qu’on ne voit pas toutes les bestioles, et notament la grosse bébette cloverfieldienne, qu’on entre apperçoit et dont la vision peut hanter le spectateur, contrairement à cloverfield où le script idiot se sent obligé de nous faire faire le tour du streumon… c’est voir le cinéma comme une attraction de fête foraine.

Anonyme du 26 Juin ?
Tu croit ?

Anonyme a dit…

Personnellement, j'ai trouvé le film très bien fait, avec quelques incohérences, mais intéressant...A VOIR ABSOLUMENT!!!!!
...Le début est chiant, mais dès l'apparition de la vieille Conchita, le film devient beaucoup plus captivant!!!!!

Anonyme a dit…

Film très sympa. Pas un chef d'œuvre mais plaisant. Quelques pics de tension par endroit mais quelques incohérence. Mais après c'est un film d'horreur, et a fortiori de zombie, donc les incohérences c'est monnaie courante.

Plus réussi que Blair Witch selon moi (BW qu'on ne peut apprécier que si on le regarde sur un lecteur portable dans les bois... Dans le canapé chez soi c'est le calme plat)

A regarder de préférence en VO

Sinon pour apporter de l'eau au moulin concernant Diary Of The Dead celui là, bien que plaisant, en faisait un peu trop. Romero qui découvre les images de synthèse ça perd son charme (ba oui moins gore, moins suréaliste, trop propre...) et à trop vouloir tenir sa réput' de réalisateur engagé le Romero en fait trop avec son message contre les media.(Franchement le héros/cameraman Jason est d'une bêtise abyssale... Et la morale finale est pas mieux...)

junko a dit…

"Mais après c'est un film d'horreur, et a fortiori de zombie, donc les incohérences c'est monnaie courante."

je trouve ça injustement méprisant pour tout un pan de l'histoire du cinéma. A partir qu'on admet un postulat de base, le film se doit d'être cohérent. C'est loin d'être le cas pour REC, c'est pour ça que le film peine à fonctionner.

oursvertfluo a dit…

Tu parles du "regretté romero" diary of the dead de romero t'as pas aimé?Moi j'ai trouvé sympa, un genre de retour aux sources avec un budget restreint et moins de conflits avec les zombies qu'avec les autres protagonistes.