jeudi 13 janvier 2011

HARRY BROWN


Trainant sa réputation de vigilante movie très classique, Harry Brown (un nom stupéfiant pour un type qui fait cracher la poudre pour fumer du junkie) ne surprendra pas grand monde par son histoire totalement stéréotypée se déroulant sur les rails bien droits d’un des genres les plus vilipendés. Limpides mais aussi totalement prévisibles, les différents éléments de l’intrigue sont mis en place d’une manière efficace grâce à une structure solide. Portées par un score efficace, certaines scènes bénéficient de cadrages élégants et d’une interprétation tout en retenue offerte par un casting réussi dominé par un Michael Caine à la filmographie récente plutôt inégale (les calamiteux remakes de The Weather Man et du Limier, Les fils de l’Homme, les deux Batman, le pénible Inception) qui offre ici une prestation d’une agréable sobriété.
Cette première partie, qui se laisse suivre avec un réel plaisir, décrit donc le crépuscule d’un vieil homme fatigué qui vient de perdre sa femme et dont le seul ami qui lui reste nous fait part de son tourment et des humiliations qu’une bande de jeunes voyous à capuches lui infligent. Ces jeunes « hoodies » sont d’abord présentés du point de vue d’Harry Brown, souvent de sa fenêtre, comme une sorte de menace tout aussi lointaine que proche. S’il elle est d’abord vue comme sans visage et agressive, elle n’en demeure pas moins l’engeance du quartier déshérité qui l’a vu vivre et vieillir. Dans ce premier acte David Barber nous offre une poignée de scènes admirables... Comme par exemple ce travelling arrière dans un vestibule que la fumée envahit peu à peu, une scène muette, lente, suspendue, où la trivialité d’une mauvaise farce puérile laisse peu à peu la place à un ressentiment profondément tragique. Il y a aussi cette scène d’interrogatoire où se succèdent les jeunes meurtriers face à deux policiers dépassés d’une justesse saisissante, faisant éclater un clivage irrémédiable grâce à un montage alterné inspiré. Et puis il y a cette scène captivante où la jeune fliquette idéaliste cherche à déstabiliser le vieil homme bourru et qui tourne à l’avantage de ce dernier lors d’un exposé sur les échecs offrant au spectateur une astucieuse mise en abyme.
Hélas. Hélas, hélas… Toute la finesse de cette mise en place patiemment tricotée sera scrupuleusement piétinée lorsque le film et son protagoniste basculeront dans le vif du sujet. Suite à l’assassinat de l’ami d’Harry, on nous refourgue l’inévitable scène du personnage hanté par un douloureux passé qui le rattrape et qui va se décider à l’affronter. Là, seul sur son lit, il ouvre la vieille boite qui appartenait à l’homme qu’il était autrefois, celle remplie de souvenirs de l’armée… Là, sous la sempiternelle lettre de la petite fille disant à son papa qu’elle l’aime, Harry retrouve son couteau et dans le même temps le réalisateur perd lui toutes ses capacités. A partir de ce moment tout ce qui était finesse et élégance se transforme en une sorte de caricature balourde dont le sérieux de chaque instant pousse le film dans un grotesque absurde pour finir par patauger dans une sordide mélasse de connerie satisfaite.

Lorsqu’Harry décide de demander des comptes à la racaille, ce qui n’était alors qu’à peine esquissé s’incarne subitement dans un manichéisme absolu qui n’aura qu’un point de vue à sens unique à offrir, un point de vue simpliste et finalement très confortable sous l’apparence trompeuse d’un radicalisme rebelle et à contre courant. La description réaliste d’un quartier qui se meurt laisse place à un univers fantasmatique morbide totalement surréaliste et presqu’hors sujet.
La scène du dealer de flingues plonge enfin le spectateur dans le monde de la menace et offre un condensé de toute l’abjection humaine dans ce qu’elle a de plus dépravée : un salaud squelettique à l’apparence monstrueuse se regarde violer une junkie inconsciente sur une gigantesque et dispendieuse télé 16/9ème tout en s’offrant un shoot d’héro lors d’un deal ayant lieu dans un squat immonde dans lequel pousse une véritable forêt de weed. Ce qui est gênant, ce n’est pas forcément qu’un film parti comme une chronique très premier degré vire d’un coup au film d’horreur grand guignolesque, ce qui est gênant c’est surtout que par ce biais on ne cherche plus à nous faire comprendre quoique ce soit, on nous impose d’être aux côtés d’Harry et d’approuver ce qu’il fait. Harry ne se bat pas contre des hommes, bons ou mauvais, il se bat contre des monstres et, bien sûr, impossible d’avoir la moindre compassion pour des personnages présentés comme des animaux. Ces brutes droguées, ultraviolentes sont aussi et surtout irrécupérables comme l’expose clairement le réalisateur aux détours de deux dialogues : Le père du dealer est un caid, il suivra le même chemin et s’il a un gamin il en sera de même. Ces propos fatalistes tenus à la fois par le dealer et par un flic entérinent ce qu’on impose au spectateur, à savoir l’évidence de la justesse du combat d’Harry.
En passant on peut également remarquer que le seul dealer à être présenté avec de sérieuses fêlures (viols répétés de la part d’un des boss du trafic) sera abattu par ses potes après avoir été torturé par Brown. La sauvagerie des méchants est telle qu’au-delà de s’en prendre aux autres, ils n’hésitent pas à s’auto phagocyter. Dans le dispositif du film, ce point est loin d’être un hasard car là encore la tuerie perpétuée par Brown est vidé de sa substance et on peut tout à fait se demander si ses balles ne seraient tout simplement pas le catalyseur d’une issue à la fatalité évidente, incarnant par sa tranquillité et par son savoir faire toute la noblesse du devoir que la police ne sait ou ne peut s’occuper,

Harry Brown a servit dans l’armée et en est sorti bardé de médailles, après avoir sauvé une innocente junkie, il va donner l’argent volé au gang à l’église. Toutes ces valeurs traditionnelles, et bien sûr un entrainement en bonne et due forme hérité des marines, nous assurent qu’il saura être juste dans une croisade résolument nécessaire. Jamais, jusqu’au dénouement, il ne sortira du droit chemin de la mission qu’il s’est fixé et qu’il mènera à bien avec calme et détermination.

A l’orée du dernier acte, le film a déjà sombré, comme Harry, submergé par son propos misérable et plombé par une mise en scène ayant renié toutes les promesses de sa superbe introduction. La descente aux enfers, véritable pilier du film de vigilante s’applique ici au spectateur qui subira un dernier acte quasiment abstrait où il pourra s’amuser de constater que les notions les plus élémentaires de crédibilité sont foulées du pied avec un sérieux affligeant. La scène d’émeute qui ouvre ce dernier acte peine à impressionner le spectateur tellement elle est mal fichue. Les plans répétitifs, le manque flagrant de figurants policiers et la configuration aléatoire de l’ensemble condamnent une scène probablement voulue comme dantesque. De cette scène ratée, le spectateur est alors trimbalé vers un règlement de compte final sabordé par le manque d’implication évident causé par autant d’aberrations.

Au final, il aura suffit de distribuer une poignée de bastos dans quelques têtes pour que tout puisse rentrer dans l’Ordre. Le quartier n’était pourri que par la présence de quelques pommes gâtées, celles-ci chassées hors du panier la tarte promet d’être délicieuse. Tout le monde pourra en prendre une part et on oubliera les conditions de vie dégueulasses, le chômage et la paupérisation qui ont lessivé les couches populaires. Il s’agit simplement de ne pas oublier que les dealers pédophiles qui trafiquent des armes et des filles peuvent être sous votre nez sans que vous le sachiez. Pensez au barman de Harry…
La conclusion de ce film branlant est aussi douce qu’un contrôle de la BAC, aussi subtile comme du Charles Villeneuve. Harry est devenu une sorte de héros anonyme et jamais il ne s’agira de questionner le crime et son châtiment, la violence de l’un et celle de l’autre, pas plus qu’il n’y aura de réflexion sur les notions de vengeance ou de vigilantisme, ce film ne pose pas et ne se pose pas de questions, ni sur la drogue, ni sur la violence, ni sur la pauvreté, il affirme. Il impose le bien fondé d’une justice personnelle radicale par les moyens moralement douteux et narrativement paresseux du manichéisme et de la caricature. La complicité passive de la fliquette qui finit par approuver la démarche de Brown pose pourtant une question sur le film, finalement, peut on vraiment parler de meurtre lorsqu’on a enlevé toute humanité sur celui sur qu’on tire ?

Tout au long du film, Harry passe devant un tunnel qu’il choisit d’éviter, le dernier plan du film nous montre qu’il finit par le prendre, d’un air un peu mutin, satisfait, car Harry Brown ne s'est pas vengé qu'en son nom, à travers lui c'est la communauté silencieuse toute entière, toutes les veuves et tous les orphelins qui se sont vengés comme l'atteste l’un des derniers plan édifiant dévoilant une cité ensoleillée enfin pacifiée et où flânent de nouveau les mamans et leurs poussettes devant le spectacle joyeux de petits enfants qui s’ébrouent dans la bonne humeur. Et tant pis si c’est légèrement contradictoire avec les images précédentes où les rues étaient à feu et à sang sous le joug de dizaines d’incontrôlés.
Alors je veux bien qu’on ne prenne le film pour un divertissement couillu, pour un western moderne ou pour je ne sais pas quoi d’autre. Au-delà même de toutes considérations politiques ou morales, c’est d’une telle naïveté visuelle et d’une telle connerie qu’on en vient à rêver d’aller se balader de plateaux en salles de production, une arme à la main, semer du plomb pour que demain nos enfants et nos mamans ne se fassent plus insulter par de pareilles merdes et que le bonheur refleurisse dans le cœur des spectateurs. Et qu’il arrête aussi de pleuvoir quand on fait la queue…

Pire que le déjà bien crétin Death Sentence qui avait au moins la décence de se prendre un peu moins au sérieux, Harry Brown nous aura d’abord montré le meilleur pour nous offrir le pire, Harry Brown est un film d’action raté, une chronique sociale demeurée et un vigilante movie des plus simpliste qui n’aura jamais réussi à aller au-delà du cliché que n’importe qui peut se faire du genre.
Mais rassurez vous, on ne peut pas objectivement taxer le film de fasciste, le fascisme est une chose bien trop sérieuse et Harry Brown est bien trop ridicule pour se voir accoler une telle épithète.

Film de merde.

PS : Pour en savoir plus sur ce genre compliqué, trouble et typiquement américain, vous pouvez toujours vous reporter sur l’excellent, quoique trop court, livre du passionnant Fathi Beddiar « Tolérance Zéro, la justice expéditive au cinéma » aux éditions Bazaar.

50 commentaires:

"PUTAIN QUEL GROSSE MERDE CE FILM !!! - OUAIS MAIS ATTENDS L'AFFICHE EST GENIALE QUAND MEME..." a dit…

Dommage, l'affiche donnait envie.

Onigiri Joe a dit…

"le pénible Inception"

Du fond du coeur, Merci!!! :-D
Une chronique de prevue sur Nolan ?

Desole d'etre hors-sujet, mais Jacky Potter je ne l'ai pas encore vu... et c'est pas parti pour.

Doraemon a dit…

Incroyable, encore un film de genre enfoncé...
Putain, mais tu n'aimes plus le cinéma ou quoi ? Bloqué sur Romero 80's et McT, tu n'apprécies vraiment rien des productions actuelles ?
Rien de frais sous ta main experte ?

C'est le but a dit…

>Doraemon

Sur un film recensé sur ce blog, 50 autres sortent le même mois. Donc je ne pense pas que l'on puisse supposer qu'il n'aime rien de la production actuelle; sinon il ne se fatiguerait pas à dénoncer ceux qui sentent le purin, il lui suffirait d'affirmer que chaque nouveau film est une merde, non ? Puis, comme le but de ce blog est d'en foutre plein la gueule aux films de bouseux, il est inutile d'espérer y voir un jour une critique sur une oeuvre qui lui aura plu. Par contre, visitez les liens fourni est un moyen d'en savoir plus.

George A. Romero a dit…

J'm'en fous, j'vais m'taper la trilogie des Morts-Vivants. Na! Tatatitatère et même que je vous tire la langue en plus

John A. Russo a dit…

georgy, seriously?gannump

George A. Romero a dit…

Hey John, how are you ? Nice to meet you here. I'm watching "The Night Of The Living Dead" now... What a coïncidence ! Hu ?

Vous connaissez pas la dernière ? Snyder et Cameron risque de s'associer en vue de réaliser le remake de Zombie... et en 3D ! Non je déconne. Non, non non non Junko repose cette armoire !! S'il te plaît !!! Non arrête ça tout d'suite t'entends ?!! Arrête j'te dis mais arrête fais pas l'con nooooooooooooooooooooonnnnn!!!!!...

Béranger Saunière a dit…

Et Mad Max 4, c'est pour quand ? Le tournage avait été annoncé pour 2009/2010, mais reporté pour causes climatiques en Australie. Puis depuis plus de nouvelles. Junko aurait-il quelques informations à ce sujet ? Hein ? Hmmm ?... Ce qui est sûr c'est que Miller sera de la partie... ET JE M'ADRESSE A CEUX QUI AFFIRMENT QUE LE TROISIEME OPUS DE LA TRILOGIE EST MAUVAIS EN VOUS PROPOSANT D'ALLER COPIEUSEMENT VOUS FAIRE FOUTRE... Hum... pardon, j'ai déraillé là. MAIS VOUS POUVEZ QUAND MEME ALLER VOUS FAIRE FOUTRE, THUNDERDOME EST BON.

Cercamon a dit…

"La scène d’émeute qui ouvre ce dernier acte peine à impressionner le spectateur tellement elle est mal fichue. Les plans répétitifs, le manque flagrant de figurants policiers et la configuration aléatoire de l’ensemble condamnent une scène probablement voulue comme dantesque."

Je n'ai pas très bien compris ce que vous vouliez dire par dantesque, si vous pouviez m'éclairer ce serait chouette...^^'

Je n'ai pas vu ce film, mais ce que vous en dites me fait peur, parce qu'en plus d'avoir une banalisation globale de la violence, on fait maintenant passer des messages extrémistes et extrêmement pauvres intellectuellement (bien que ce dernier soit loin d'être une innovation...).
Non seulement on essaie de faire porter le chapeau à "la racaille", racine de tous les problèmes possibles -ce qui montre une belle pauvreté de raisonnement- mais en plus on veut les les déshumaniser : c'est s'autoriser un jugement sur des personnes qui n'ont pas forcément choisi leur vie, du point de vue de la pauvre victime qui n'ose pas sortir de chez lui, et ce film sert à véhiculer leur fantasme d'être protégé et vengé de la "menace" que ces personnes représentent.C'est rendre la violence et le meurtre justes et légitimes : où va-t-on si même le cinéma envoie ce type de message?
On dirait un mélange entre Kick Ass et Gran Torino.
Ce regard stigmatisant , voyant la violence radicale comme seule solution est dangereux, en somme.

Comme c'est la première (et probablement dernière) fois que je poste ici, je tenais à vous dire que même si on vous traite de frustré ou de haineux à cause de vos articles, je salue l'entreprise de ce blog parce qu'il montre que vous aimez beaucoup le cinéma et que vous avez un regard qui devrait le pousser à s'améliorer,que l'on soit ou non d'accord avec ce que vous défendez : l'importance d'une voix comme celle-ci manque cruellement aujourd'hui, dire "non" à un cinéma essentiellement pauvre et décevant.
Cependant, il y a certaines fois (globalement) où je trouve que vous ne développez pas assez ce que vous dites et ce serait bien si vous pouviez donner des exemples plus précis, surtout pour ceux qui n'ont pas vu les films que vous traitez.

FERME TA GUEULE MISS FRANCE a dit…

Tiens tiens, je passais par là puis...

> Cercamon
"Je n'ai pas très bien compris ce que vous vouliez dire par dantesque, si vous pouviez m'éclairer ce serait chouette...^^'"

Petit Robert, Larousse, vous connaissez? Sinon, scrutez les pages Wikipedia, ça vous aidera presque autant. Pfff...


"où va-t-on si même le cinéma envoie ce type de message?"
Ah, parce-que ça ne date que d'hier? Hein? Le cinéma "enverrait ce type de message" depuis si peu de temps que ça? Ou bien c'est encore cette fâcheuse tendance qu'ont certains êtres à jouer les perpétuels surpris, dans le seul but de ne pas agir. Et oui, c'est tout frais, donc comme c'est tout frais, on ne fait qu'y réfléchir sans se bouger, sans se sortir les doigts de son petit trou du cul serré. Pour l'instant on ne fait que constater et dire que "c'est-pas-très-gentil-et-que-même-parfois-c'est-un-peu-méchant-tout-ça-tout-ça", abruti. De ce fait, vous repoussez continuellement le moment où potentiellement vous pourriez agir face à ces problèmes? Réellement agir. Tout ça pour au final rester inactif tout en dénonçant, assis sur votre chaise, devant votre écran d'ordinateur.


"Ce regard stigmatisant , voyant la violence radicale comme seule solution est dangereux, en somme."
Et bien, nous sommes tombés sur un nouveau né capable d'écrire je pense. Il (elle) découvre le Monde dans toute son horripilante horreur horrifiquement horrible!!!! J'ai rarement eu autant envie d'insulter quelqu'un, bouffon(ne).


"Comme c'est la première (et probablement dernière) fois que je poste ici"
Enfin un point positif et lucide dans votre commentaire de merde, les gens comme vous me donnent envie, paradoxalement, de mépriser l'humain autant que vous méprisez votre pseudo-dignité. Et là, je vais vous tutoyer mon(a) bon(ne) : Casse-toi connard(sse).

"Cependant, il y a certaines fois (globalement) où je trouve que vous ne développez pas assez ce que vous dites et ce serait bien si vous pouviez donner des exemples plus précis, surtout pour ceux qui n'ont pas vu les films que vous traitez."

Je laisserai Junko vous répondre sur cela, mais je crois qu'il ne va pas tenir compte de cette observation d'attardé(e) qui se croit capable de donner des conseils, alors qu'il se morfond volontairement en faisant semblant de découvrir que le cinéma sert parfois à véhiculer des message douteux. Mais qui sait, peut-être que je me trompe sur ce point? Peut-être aura-t-il envie de répondre.


RIEN A FOUTRE DES QUELCONQUES REPONSES HOSTILES A MON COMMENTAIRE ET CE, DE QUI QUE CE SOIT.
Désolé Junko, mais je me suis permis de chier un peu sur ton blog. Mais d'une, cela m'aura détendu, et de deux, on t'aime tous (euh... j'te drague pas hein, c'est amical).

L'Etonné a dit…

Putain, je viens de finir de lire les commentaires publiés pour ta critique de Mesrine:l'Ennemi Public
n°1, notamment entre toi et "le marseillais". C'était comment dire... épique et "collector".

Stanley Kubrick a dit…

C'est drôle, j'entends dire à droite à gauche que Natalie Portman serait une bonne actrice. Les gens s'enfoncent de plus en plus. Natalie Portman n'est même pas assez douée pour être figurante. Il faut être expressif pour pouvoir incarner un personnage, non ? Alors bien sûr, comme c'est souvent le cas, on nous a sorti la blague du "Natalie Portman trouve, avec Black Swan, LE rôle de sa vie, en nous offrant une incroyable prestation. Elle ne joue pas Nina, elle EST Nina... Ouarf ouarf ouarf ouarf, bande d'incultes de journalistes. Arrêtez de vous branler en vous forçant à croire que vous êtes capable de disséquer le jeu d'un acteur. Votre hypocrisie ne vous est utile que pour paraître, pas pour être. Et ce sont souvent ces mêmes journalistes qui osent "analyser" un Mulholland Drive... Au fait Junko, Scott Pilgrim est vraiment une grosse grosse grosse merde nulle à chier dans son froc de honte. BANDE DE CONS DE GEEKS. Et vive Junko.

Luc Besson (oui oui, je sais, mais c'est de l'humour) a dit…

Allez, puisque personne ne parle d'Harry Brown sur la page consacrée à Harry Brown, je vais faire de même. Il parait que les prochains "Alien" sortiraient à partir de la fin 2011, en tout cas pour le premier épisode de la prequel, mais en 3D! Damn! La production cinématographique s'enfonce encore, encore et encore. J'ose éspérer que le réalisateur du meilleur épisode de la franchise, Ridley Scott, saura être créatif et ne se laissera pas bouffer par cette technologie faussement révolutionnaire. Il a intérêt à faire du bon boulot sinon... Ben sinon ces deux films seront juste deux merdes de plus. S'il te plait Ridley, étonne nous. S'il te plait...

John McTiernan a dit…

Tiens, pour la peine je me mâte Piège de Cristal et c'est fichtrement bon.

Zigounette Toute Sale a dit…

Mon Dieu, tous ces réa de légendes !! A part Besson qui n'est ni réa, ni une légende. Ce blog fait parler de lui apparemment

Junkette a dit…

Bon Junko... C'est pour quand la prochaine bouse ?

ABC a dit…

> Stanley Kubrick

Natalie Portman est quand meme meilleure dans Black Swan que dans n'importe quel autre film non ? En tout cas j'ai trouve qu'elle etait plus convaincante par rapport a ses role precedents.

Anonyme a dit…

bonjour Junko,
T'as vu rampage de Uwe Boll?
si oui, qu'est ce que t'en penses.

Anonyme a dit…

hello,
Moi ce que je trouve beau dans ton commentaire Junko c'est que pour une fois j ai vraiment vu dans la premiere partie que tu as eu de l espoir pour ce film, et qu il t'a profondement decu sur la fin, et pour ca je compatis.
=)

Kèkidi ? a dit…

@Anonyme
"hello,
Moi ce que je trouve beau dans ton commentaire Junko c'est que pour une fois j ai vraiment vu dans la premiere partie que tu as eu de l espoir pour ce film, et qu il t'a profondement decu sur la fin, et pour ca je compatis.
=)"

Oui. Et donc ?

Anonyme a dit…

bah je compatis c'est tout, ca doit etre chiant de se faire leurrer pdt 40 min pour finir devant une bouse, nan??

Zoubida a dit…

Bon Junkkkkkko, elle est pour quand cette nouvelle daube ? Je m'impatiente et je pense ne pas être le seul. Vite !

Kèkidi ? a dit…

"bah je compatis c'est tout, ca doit etre chiant de se faire leurrer pdt 40 min pour finir devant une bouse, nan??"

En même temps, c'est ce qui nourri son blog donc il doit s'en réjouir quelque part. Malgré le fait que cela doit profondément l'emmerder parfois... Pour le reste, je pense qu'il sait où chercher pour se taper de bons films le chenapan.

Anonyme a dit…

c'est sur, mais le faux espoir du debut du film c'est chien. la plupart des films de merde decrit dans le blog, sont merdique depuis le debut. ^^
Un bon film de merde vu recemment : Due Date

Kèkidi ? a dit…

@Anonyme du 11/02 18h16
"Due Date"
Franchement, rien que le titre me donne envie de fuir... Pourtant je ne sais rien de ce film.

scientifix a dit…

La plus grosse anerie de ce film c'est surtout la gueule de la racaille !

Des blancs ghettos e nangleterre !?

GROSSE blague ! pour avoir vécu 2 ans labas je peux vous dire que la racaille qui porte la plupart de la violence de ces quartiers miteux sont des Asians ( des pakis en fait mais c est le terme en angleterre ) et des afro-caribéens .

Rien que pour cette GIGANTESQUE erreur le film est ridicule pour n'importe quelle personne ayant séjouré labas .

Haha antiracisme , religion de la non stigmatisation quand tu nous tiens .
Le 4ème reich est décidément bien celui des gaucho-mondialo-écolo-métissolatre

BunkerBoy a dit…

Scientifix est un gros connard de merde, la violence en Angleterre est mené autant par les asians et les afro-caribéens que par tous les skins/hooligans bien fachos qui pullulent dans le pays de la perfide Albion ! J'ai 2 potes qui habitent Londres depuis 5 ans et ils se sont faits plus souvent agresser par des skins et des footeux bourrés que par des "étrangers"... Donc, tes leçons de "moi, j'y ai habité, je connais la vérité", tu peux te les carrer bien au fond de ton cul, dans le couloir de droite, près de la chambre à gaz.

Pis je vois pas le problème que tu as avec les écolos, ou avec tout autre représentant des gens qui tentent de mettre un peu de cohérence dans la fatuité et l'impéritie totale du monde depuis l'investiture du capitalisme financier comme idéologie détentrice de la Vérité... Peut-être est-ce parce que tu fait partie des valets soumis à tes maîtres argentiers.

Martin Luther King vs Ghandi vs Nelson Mandela vs Malcolm X vs... a dit…

@Bunkerboy

Et bien, Bunker boy ! Tu as lâché les chevaux dis-moi ? En tout cas, voilà une belle initiative. Parce-que c'est bien beau tout ça hein, scientifix... de pute, afficher un totalitarisme de complexé impuissant, mais il ne faut pas mettre de côté le fait que si le racisme, quel qu'il soit, n'avait jamais naquit dans le coeur des hommes, tu ne serais pas raciste. Et oui, puisque tu es complexé(comprendre > raciste) parce-que le racisme existe, tu ne l'as pas "crée", tu l'as suivis, tu t'es soumis à l'idéologie du racisme. Sans l'existence du racisme, tu ne serais pas raciste, comprends-tu cela, connard ?

DIEU a dit…

Junko ? Juuuunnnkoooooo ?!!!

Rêve-je ? qu'ouïe-je et qu'entends-je ?... TU AS APPRECIER TWILIGHT ???!!!!! CORRUPTION !!!! TRAITRISE !!!!! JE VAIS FINIR PAR EN REGRETTER L'INQUISITION PUTAIN DE BORDEL DE MERDE A CHIER !!! Dis moi que c'est une blague(je braque un flingue sur ta tempe là hein), que tu as dis (enfin... écris) ça dans un moment de déprime, de colère, de diarrhée aigüe enfin merde quoi !!!!!! Qui aurait pensé qu'un jour, Junko affirmerait avoir trouvé Twilight, je cite : "chouette" ?... Pfff, je retourne aux chiottes, ça pousse trop là. Je reviendrais (Arnold - Terminator) et je lirais tout de même tes critiques, même si cette nouvelle m'a anéanti quelque part (larmes, sueur, sperme... enfin tout ce qui coule quoi).

DIEU a dit…

Que tu me perturbes, moi, Dieu, au point que j'écrive appréci-er-, c'est que tu as provoqué une rupture du continuum espace temps...

junko a dit…

>ONIGIRI JOE
Peut être lorsque je reverrai Inception, mais je savais pas trop sous quel angle l’attaquer, je l’ai juste trouvé très chiant, plus brouillon que complexe et assez idiot au final.

>DORAEMON
Imagine tous les films dont je ne parle pas et qui sont susceptibles d’être des films que j’ai aimés.

>C’EST LE BUT
Voila.

>GEORGE ROMERO
C’est un honneur que de vous trouver par ici. Vous remarquerez que je ne dis jamais du mal de vous, même lorsque vous nous chiez des purges immondes !

>JOHN RUSSO
Tiens tu passeras le bonjour à l’ex de ta fille !

>BERANGER
Ca pue, ça devait tourner en Février 2011, puis ça a été repoussé jusqu’en Février 2012, et là en Aout 2012… J’y crois de moins en moins à cette histoire moi.
Et oui, Mad Max 3 n’est pas si mauvais que ça…

>CERCAMERON
Par dantesque je voulais dire que l’intention manifeste de l’auteur était de faire une scène spectaculaire, une sorte de climax où la violence contenue dans les murs de cette cité se répandraient dans les ruelles et embraserait tout le quartier.
J’entends bien votre remarque sur les précisions éventuelles. Faut pas hésiter à me dire lorsque je suis trop nébuleux !
En tous cas regardez le ce film, et revenez me dire ce que vous en pensez !

>FERME TA GUEULE
Tu sais ce que tu peux faire pour te calmer, c’est d’écrire ton commentaire et t’énerver et pigner très fort en rédigeant tes phrases assassines. Et puis lorsque c’est fini, tu verras ça ira beaucoup mieux, tu n’auras même pas besoin de poster ton commentaire. C’est parfois la meilleure chose à faire, plutôt que d’insulter gratuitement quelqu’un qui ne le mérite absolument pas !

>L’ETONNE
Oui, enfin bon, épique c’est peut être un peu fort, mais en tous cas on a tous bien rigolé !

>STANLEY KUBRICK
Fake ! Kubrick est mort y’a 12 ans…

>LUC BESSON
J’ai revu un bout de votre film avec Bruce Willis, et bien je tiens à vous dire que c’était déjà très nul à l’époque mais qu’en plus il a très mal vieilli !

>JOHN McTIERNAN
Fake ! McT est en prison !

>ZIGOUNETTE
Oui, je suis le premier étonné !

junko a dit…

>JUNKETTE
Ih ih, junkette, ma chère, pour bientôt mais j’ai du pain sur la planche, de la pizza dans le four et de la bière dans le frigo ! Mais je suis toujours là !

>ANONYME du 30/01
Non je ne l’ai pas vu, j’ai d’ailleurs je pense vu aucun Uwe Boll et j’aimerai bien rattraper mon retard à ce sujet !

>ANONYME du 3/02
N’est ce pas ? Et il y en a qui pensent encore que je ne suis que mauvaise foi et outrance !

>KEKIDI
Arrête d’emmerder mes lecteurs toi !

>ANONYME
Ben vaut toujours mieux se taper 40 bonnes minutes et enchainer sur 50 mauvaises, que de se taper 90 toutes nulles. Non ?

>ZOUBIDA
Ouiiiiii je suis occupé en ce moment, et j’ai pas vu ni le dernier Eastwood, ni le Boon ni rien d’autre qui m’excite pour l’instant ! La semaine prochaine j’espère !

>KEKIDI
Mais de quoi parles tu ? (ah ah ah)

>SCIENTIFIX
Je comprend ce que tu dis, mais tu dois pourtant adhérer au propos du film non ?! Merci en tous cas de ne pas venir masquer et de montrer à tous de quel ruisseau merdique tu sors.
Alors tous les têtards qui veulent me référencer sur « sitesdemerde.com », allez voir chez lui, ses liens tout ça, je suis sûr que vous relativiserez vos insultes à mon égard.

>BUNKER
Je pense que tu les excite à leur répondre…

>MLK
C’est pas très clair tout ça…

>DIEU
Ben quoi, oué, j’ai trouvé le spectacle honnête, drôle et plutôt bien troussé. Bon j’ai vu que le premier, mais on peut pas dire que le film est mal réalisé ou qu’il ne répond pas aux attentes des jeunes filles de notre époque de la même manière que Lester répondait à nos pulsions personnelles en réalisant Commando y’a 25 ans (bordel)

>DIEU
Si t’es vraiment Dieu, tu voudrais pas t’arranger pour que les gens m’achètent des badges, j’ai l’air d’un con, je me fais traiter de groupuscule capitaliste alors que j’en ai vendu 2, je me suis fait un euro, je suis vraiment un gros capitaliste qui sent le clochard !

DIEU a dit…

Franchement ton commentaire m'a fait rire(dans la forme), désolé pour tes deux badges vendus... moi, dans ce cas là, j'aurais préféré ne pas en vendre du tout, c'est clair. Le seul souci, c'est qu'après avoir créer l'être humain, j'ai décidé de lui donner le libre arbitre(oui, je sais...). J'aimerais aussi savoir(je suis Dieu hein, promis juré, mais j'ai beaucoup de choses à faire donc je ne suis pas au courant de tout)si tu as pu voir Black Swan et si oui, ce que tu en as pensé ?...

BunkerBoy a dit…

@Junko
Je sais que ça les excite, mais y a des jours quand tu rentres du taff un poil énervé et que tu lis ça, bah je réponde, c'est comme ça, c'est physique... C'est comme quand j'en vois un en vrai, je sais que faut pas, mais j'ai quand même envie de le taper...

Le Douillet a dit…

@BunkerBoy

"C'est comme quand j'en vois un en vrai, je sais que faut pas, mais j'ai quand même envie de le taper"

...et ça fait bobo ?

Anonyme a dit…

le senar est nul ok
mais y'a bien des trucs potables (acteur ,mise scene ect...)non?

DIEU SE POSE DES QUESTIONS a dit…

Très bien, mais en fait si je m'étonnais du fait que tu ais apprécié ce film c'est surtout parce-que j'avais le sentiment que tu ne l'avais pas vu avec autant d'esprit d'analyse que ceux que tu critiques sur ton blog. Après, je me trompe surement, mais c'est l'impression que j'ai eu. C'est surtout dû au fait que ce film est plein d'incohérences et d'invraisemblances douteuses qui je trouve rendent ce film peu crédible (dans son développement bien sûr). Donc peut-être que ces détails ne t'ont pas dérangés car tu estimais que ce qui t'y plaisait rattrapait le reste ? Meeenfin... Les goûts et les couleurs...

Béranger Saunière a dit…

Merci Junko, enfin une personne qui sait de quoi elle parle, merde. Par contre, je ne devais pas être dans un bon jour pour avoir été si grossier... Ouuuh le vilain méchant petit garçon pas beau.

Taliesin a dit…

(suite et fin ^^)

Nous avons eu droit à un meurtre de jeune maman, de vieux, des toxicos,de délinquants,un beau massacre à la fin, à une grosse émeute,à des morts et à un vrai bain de sang mais on s'en fout,ça finit bien. Et pourquoi on s'en fout et ça finit bien? La réponse est simplissime et vous apparaîtra comme le nez au milieu de la figure :
Harry peut traverser le tunnel des racailles à la fin.
Bah oui, y a plus de racaille, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles,pour reprendre Leibniz.
La manière qu'a le réalisateur de déshumaniser et animaliser ses méchants pour légitimer la vengeance personnelle et la violence est complètement scabreuse.Il se fait juste plaisir à créer des méchants très méchants,sans chercher la moindre profondeur à ses personnages. On insiste sur inefficacité de la police et le fait que personne ne puisse nous (le peuple victime de cet "autre" inconnu, menaçant)aider : tout le monde est menacé par ces animaux-qui-aiment-la-violence-gratuite-et-adorent-buter-des-vieux-et-des-gentilles-mamans. On nage en plein délire. On alimente la peur, la volonté de "sécurité", le fantasme d'un ennemi invisible mais réel pouvant poignarder monsieur tout le monde pendant qu'il lit son journal ou quand il dort paisiblement. Triste quand même.
J'ai quand même une note positive à ajouter à ce sombre tableau : j'ai trouvé les scènes du début très agréables, notamment celle du petit déjeuner d'Harry. C'était un passage sonore qui éveillait les sens, et j'ai adoré le bruit du pain tartiné.La suite était très sympathique, jusqu'à ce qu'il y ait du dialogue, comme la suite où il marchait dans la cité au matin sous un ciel nuageux, bien emmitouflé dans son manteau,où on n'entend que les bruits "naturels". Les vues de la cité m'ont beaucoup plu!

Concernant votre article : non non, vous n'êtes pas trop "nébuleux",dans la mesure où vous évoquez des scènes précises quand vous énoncez un argument: ce que j'entendais par concret serait dans l'idée de faire fonctionner la mémoire anecdotique (ça existe ça?), comme par exemple la fois où vous avez évoqué le téléphone qui fait "dring" pour Scott Pilgrim : l'utilisation d'exemples parlants interpelle davantage le lecteur,(la preuve je m'en souviens encore)! M'enfin, c'est une suggestion bizarre, je l'admets.
Et c'est chouette la référence du livre à la fin.
N'hésitez pas à en mettre pleins d'autres dans vos prochains articles!^^

Taliesin a dit…

Comme je suis conviée à donner mon avis sur le film, je poste à nouveau. ^^

C'est rigolo de voir un latinisme transformé en robot du futur : ce n'est pas Cercameron,d'abord! Gniark!

Pour le dantesque, j'ai la confirmation définitive d'avoir un vocabulaire fort bien vieilli : je cherchais le rapport entre la Divine Comédie (le seul de ses livres que j'ai eu l'occasion de lire) et le film que je n'avais point vu. Du coup c'était bien abstrait, mais après avoir vu le film, je comprend mieux ce que vous vouliez dire et vous remercie de m'avoir expliqué.

Je ne m'y connais pas des masses en cinéma, donc ce que je vais écrire est à mettre entre de groooos guillemets.
Bon, globalement je n'ai pas aimé le film, grossièrement découpé en deux parties, la première étant l'amorce, et la deuxième le vif du sujet, avec une transition presque invisible entre les deux, et une conclusion hilarante. Je suis assez d'accord avec vous au sujet de la réalisation et du casting (sauf pour Rusard).
Cependant, je n'ai pas accroché aux dialogues de la première partie, que j'ai trouvé inégaux, saccadés, lents : surtout ceux entre Rusard et Harry Brown,sur les souvenirs de ce dernier chez les marines.
-Père castor,racontes moi tes vacances chez les marines!
-Oh...Oh...Rusard...Je ne peux pas parler de ces choses là... Cela pourrait réveiller en moi de terribles...Perturber ma sensibilité.Oh...Je suis torturé...
-T'as tué quelqu'un?
-...
Sacré Rusard!
Comme vous l'avez souligné (sans transition), on nous impose une pensée unique et radicale et j'ai trouvé certaines phrases assez blessantes, comme "eux (les ennemis d'Harry en Irlande) au moins se battaient pour quelque chose. Pour ces jeunes ce n'est que du divertissement" : woaw, vous rendez vous compte? On a la réponse définitive sur les origines de la délinquance.C'est fou ce que c'était simple en fait, après tout pourquoi se questionner sur la raison de la colère de personnes rejetées et parquées dans des ghettos, coincées dans un "ascenseur social bloqué au sous sol et qui pue la pisse"?
Autre phrase blessante (que vous avez mentionné dans votre article) était celle du policier.La fin de la phrase était assez forte : le policier n'avait à la base aucune envie de sauver le méchant, qu'il savait méchant,qu'il sait qu'il sera méchant toute sa vie et que ses gosses seront tout autant méchants(quel méchant fatalisme). Mais il ajoute qu'il "mérite de mourir" et que le vieux zigouilleur rend "service à la société"! J'ai halluciné en entendant ça.
Ce brave monsieur n'a point écouté la voix de la raison : conséquence, bah il perd la vie,mais il est décoré d'une jolie médaille, donc c'pas trop grave.
Mais je crois que la meilleure (ou la pire, tout dépend du point de vue) c'est la fin, avec la pseudo-morale du chef policier : attention -30% de criminalité depuis qu'on applique du tolérance zéro et qu'on a cassé de la racaille. Et pour la réintégration de la peine de mort, nous vous offrons 60% de réduction en plus, profitez-en!
Le monologue final se veut comme une moralité,se prenant pour un La Fontaine, et nous impose une pensée de manière très explicite.
J'ai trouvé ça tellement grotesque que j'en ai ri. C'est tellement facile et mauvaise foi de tout mettre sur le dos de ces gosses,comme si naitre en cité devait condamner un individu à être "mauvais" toute sa vie. Et c'est juste répugnant de savoir que des personnes y croient dur comme fer en espérant qu'une fin à la Harry Brown arrivera pour de vrai.

Bon ça n'a pas marché mais en fait ça c'est le début de mon message. Vive l'informatique sinon.

tontonjojo a dit…

I'm crazy like a fool...

Anass a dit…

merci

Anonyme a dit…

Sacré Junko.
Tu sais comment faire réagir toi **troll inside**
Continue comme ça.

Joris a dit…

Et bien ! Il y a peu d'animation ici depuis 2 mois... Junko, ponds nous 5 critiques d'un coup ça rattrapera un peu ce manque. Allez, sois cool...

Pili Pili a dit…

junko ? Un p'tit "World Invasion : Battle Los Angeles"... Tenté ? Je suis quasiment sûr que ce film est une daube, mais je ne voudrais pas porter de jugement sur un film que je n'ai pas encore vu (j'attends la sortie dvd). Donc si toutefois tu comptais aller le voir, préviens nous ! En tout cas la BA m'a fait penser à ce que fait Michael Bay pour le côté esthétique. Hein ? Tout le monde s'en branle ? Ah ok. Je sors.

Anonyme a dit…

S'il y a un film qui me fait rire comme un bâtard ces temps-ci,c'est sucker punch;ça m'a l'air d'être une bonne grosse bouse empilant les clichés de bases sur les goûts des geeks avec lolitas complètements connes mais bien roulées,soldats sortis de call of duty,samouraïs,m16 avec lance-grenades(gné?Dans les années 50? chez une fille dérangée qui n'est propablement jamais sorti de son patelin?)maître chinois sorti d'un film de wu xia pan ou d'arts martiaux qui nous ressort un discours digne d'un film de Vandamme parodié par les inconnus...
Vu que les autres perles de snyder n'ont pas été épargnées sur ce blog,je dirais que celui-ci ne dérogera pas à la règle...

Je passais par là a dit…

@Anonyme du 22 mars 2011 22:55

Il y a comme un arrière goût de Tarantino dans ta description :)
Je n'irais pas jusqu'à affirmer que tout ce qu'a fait Tarantino est à jeter, mais le côté foutraque me fait penser à lui... Mais si Snyder est derrière tout "ça", je ne prendrai pas la peine d'aller vérifier si mes impressions s'avèrent justes ou pas. Beurk !!!

Anonyme a dit…

Attention Junko, à te tourner les pouces (ou bosser) au lieu de rédiger de belles critiques, tu es devancé (mais irremplaçable, attention) !
http://odieuxconnard.wordpress.com/2011/03/22/battle-los-angeles-parce-que-battle-la-bourboule-ca-claquait-moins/ , en espérant que le taunt fonctionne et déclenche une frénésie tapuscrite.

Anonyme a dit…

En toute logique, et sans même l'avoir vu, je gage que l'on trouvera la critique de Sucker Punch ici sous peu..

Tyr a dit…

L'absence de violence n'est pas toujours une solution ... évidemment, si on a le pouvoir de résorber la misère sociale, on peut "diluer" cette violence (quand on choisit de retirer de retirer des enfants à leurs parents, même si ce sont des monstres, il y a une part de violence). Mais si on est un simple quidam abandonné au milieu des ordures, je ne vois quelle morale nous impose de nous la jouer "Dieu est amour" ...

Après, niveau efficacité, butter les officiels incompétents de la ville concernée aurait eu un impact plus général.

Vous vous voyez convaincre par l'amour et la gentillesse nos chers patrons et politiciens que leur avidité est seule responsable de la situation ?