samedi 30 avril 2011

WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES


Les invasions aliens d’outre espace et les super héros qui défendent le cœur de l’Amérique sont décidemment les divertissements à la mode de ces dernières années… Ainsi chaque semaine se déversent les projections culturelles des crises propres aux époques troublées. Des multiplexes où s’écoule l’huile du popcorn industriel aux bacs à dvds soldés dans lesquels s’entassent les pâles imitations fauchées des dispendieuses merdes des studios, l’Amérique a un message : Elle est en danger. Un message dramatique qui tourne en boucle et qui s’adresse à la planète mais qui s’échoue lamentablement devant les yeux blasés des amateurs de maïs soufflé et des ménagères égarées du monde entier. On dirait un peu ces phoques piteux qu’on voit entassés sur ces hostiles plages du Nord, couvertes de galets, et qui observent ahuris ce que l’océan leur rejette, jour après jour.

A Hollywood, on s’échine à faire briller un cinéma qu’on aurait aimé croire archaïque ou du moins démodé. Un cinéma galvanisant. Un cinéma fait pour le moral des troupes qui se battent et pour celui des mamans qui votent. Un cinéma qui doit rendre l’armée glamour et qui repose sur des sentiments nobles, comme le sacrifice, l’héroïsme et la patrie, un cinéma qui célèbre la famille et son besoin de sécurité. Un cinéma de l’honneur et de la fidélité, un cinéma du rétablissement de l’ordre. Un cinéma qui te donne envie de montrer tes papiers et de baisser les yeux. Un cinéma qui a des valeurs et qui te prend pour une merde.
Et à Hollywood, nombreux sont les candidats prêts à investir et miser sur le tragique. Le système et les bureaux de liaisons entre les Studios et le Pentagone trouvent toujours des laquais dont l’échine est assez courbée pour leur permettre de tartiner à genoux leurs biscottes de propagande.
Aujourd'hui, c’est Jonathan Liebesman qui accède au poste de wannabe Emmerich. Liebesman, c’est un réalisateur d’une trentaine d’années qui, de concert avec quelques autres réals de sa génération, ont décidé de chier de concert sur l’héritage qu’ils déclarent vénérer. Réalisateur fossoyeur du prequel du remake de Massacre à la tronçonneuse, Liebesman a enfin gagné le droit d’aller jouer à la guerre aux commandes d’un blockbuster triomphant, véhicule des valeurs positives d’une Amérique qui se cherche une unité par la noblesse d’une cause et la justesse d’un combat fédérateur. Comme un camé tout glaireux qui replanterait inlassablement sa seringue dans son bras en espérant faire du fantasme d’un ancien bonheur fugace, passé depuis longtemps, une réalité, l’Amérique semble passer son temps à s’auto flageller dans le spectacle sans cesse renouvelé de sa destruction pour avoir le plaisir pervers de se repaitre de son obsession d’unité patriotique. On cherche à revivre la communion nationale des autocélébrations post 11/09, ad nauseam.

Ce coup ci, des aliens débarquent sur la côte Ouest et attention, pas de méprise, le titre World Invasion Battle : Los Angeles n’a rien à voir avec le vieux groupe funk altermondialiste Rage contre la Machine. Il s’agit ici d’une référence à un célèbre incident survenu en 1942 à Los Angeles et dont s’inspire le 1941 de Milius et Spielberg. Le caractère franchement génocidaire de cette armée alien, couplé à une réalisation au plus prêt des troufions façon Soldat Ryan finit de donner une ambiance très « WW2 » au film jusque dans la résurrection du fantasme d’une attaque japonaise frappant L.A…. World Battle Invasion Los Angeles, c’est Pearl Harbour 2. La cause est juste, la guerre est juste, les enjeux sont simples, la Nation doit être protégée. Au-delà de singer maladroitement le cinéma de guerre des années 60, le film de Liebesman développe son ambiance militaire au travers d’images aux références visuelles nettement plus modernes. La réalisation dont la grammaire s’arrête au pénible effet « caméra à l’épaule » provoque une image chaotique et de nombreux hors champs censés reproduire la représentation de la réalité offerte par les films tournés par les soldats eux-mêmes lors des conflits récents. Ainsi Liebesman déclare s’être inspiré des combats à Fallujah pour le style de son film. Du Soldat Ryan à Black Hawk Down, en passant par la puissance iconique des images amateurs, World Los Angeles Battle Invasion réutilise un langage visuel, non pour l’interroger, mais seulement pour convoquer sa dramaturgie, cherchant à provoquer un reflexe quasi pavlovien d’empathie. La guerre finalement, est-elle devenue autre chose que le laboratoire de ses futures représentations ? Les conflits passent, les films restent. Aujourd’hui si l’on pense au débarquement, difficile d’imaginer autre chose que Mitchum et Fonda papotant sur une plage, le conflit vietnamien ressemble à une grosse partouze où il était question de surf et de napalm… La représentation fictive remplace la réalité. La guerre aujourd’hui se mène également sur le terrain imaginaire.

Mais mélanger ainsi l’idée de la dernière guerre « juste » (et surtout gagnée) aux images de combats contemporains provenant de conflits aux issus et aux enjeux plus que discutables provoque forcément un certain malaise par l’évidence et la balourdise du procédé. A aucun moment le choix de la réalisation ne semble suivre autre chose qu’une posture maladroite dans son sérieux et déplacée dans son premier degré. La Guerre des Mondes filmait l’invasion à hauteur d’homme, W.I.B.L.A. la filme au cœur d’une escouade perdue derrière les lignes ennemies dans la confusion et l’urgence. Mission amplement loupée si l’on considère qu’une scène à la réalisation confuse ne rend pas forcément justice à la confusion produite par une situation de combat. Le n’importe quoi intégral dans lequel s’épanche l’a peu prêt d’une mise en scène envisagée au petit bonheur la chance oblige cette grosse tanche de Liebesman à quitter son postulat en faisant régulièrement passer quelques plans d’ensemble pour essayer de redonner au spectateur une idée de la situation sur le terrain…
Qu’il foire ses scènes d’action parce que ça va trop vite et que la configuration des combats est particulièrement complexe (des types cachés derrière des voitures sur une autoroute tirent sur des robots de l’espace qui arrivent en face d’eux), on peut comprendre. La filmographie de Liebesman, s’il est clair qu’elle ne nous pousse pas à l’indulgence, nous aura au moins évité d’être surpris par la nullité de son nouveau film.
Parce qu’il faut voir ces scènes d’intérieur où des types devisent tranquillement en étant filmés par un caméraman éméché qu’on imagine facilement titubant en tentant désespérément de faire le point sur sa caméra alors qu’il n’arrive pas à cadrer quoique ce soit. Soyons sport et reconnaissons que la démarche peut paraître audacieuse, du moins sur le papier. Filmer des acteurs défoncés, on avait déjà vu ça, alors aujourd'hui, c’est le caméraman qui est sous acide et qui filme des acteurs sous prozac. C’est notre époque et j’admets qu’il n’est pas désagréable d’avoir la sensation d’être subitement défoncé à l’eau écarlate dès que deux personnages s’échangent les banalités consternantes écrites par un scénariste débutant dont on doute fortement de la pertinence de son orientation professionnelle récente et dont je tairais le nom par charité.

Influencées par l’industrie vidéoludique, FPS en tête (on a souvent l’impression de jouer à Call Of Duty quand ça lagge) les scènes de combat constituent le corps du film et se doivent, époque oblige, d’être âpres, tendues et éprouvantes. Surtout éprouvantes en fait, et elles le sont. Aucun doute à ce sujet. Elles me rappellent même ces images fugaces noyées dans le vacarme assourdissant de ces après midi de mon enfance lorsque je me tortillais sur le canapé, tentant vainement de regarder Goldorak à la télé alors que ma mère passait l’aspirateur dans le salon.

A quoi ça sert de vouloir jouer la carte du « réalisme » lorsqu’on écrit un scénario et des dialogues qui mettent en scènes des militaires aussi peu crédibles. Je veux bien que la suspension d’incrédulité et notre soif de situations héroïques poignantes nous font parfois accepter des tirades un chouia plus lyriques que ce qu’elles devraient être, mais là c’est même pas ça. Ils racontent n’importe quoi, n’importe comment et ce, n’importe quand. C’est pas un film, c’est une répétition générale où les personnages déclament des dialogues en yaourt. On n’a même pas l’impression qu’ils sont américains, on dirait qu’ils font tous semblant. Le casting fait ce qu’il peut (j’ai noté : courir parfois, crier de temps en temps et secouer leurs fusils en disant des trucs rigolos) mais la présence de Michelle Rodriguez - dont la prestation ubuesque rappelle son travail sur Avatar – finit de décourager toutes les velléités d’implication des spectateurs les plus motivés.
Au-delà du delirium tremens du cadreur et de ses enjeux rigolos, Liebesman échoue lamentablement à insuffler le moindre lyrisme à son film tout pourri, il n’a visiblement pas compris l’essence même de cette notion, ne sachant visiblement pas qu’un hélicoptère américain ne décolle ou n’atterrit que si le soleil est bas dans l’horizon… Pétri d’une incompétence à la banalité fatigante, il est encore bien loin d’avoir la classe de Roland Emmerich dans l’art subtil de tricoter avec application des films débiles à la bêtise exemplaire, et je ne parle même pas de le comparer à la démarche crypto punk de Michael Bay, le Kandinsky du blockbuster ! Mais surtout, comble du ridicule, le vilain canard W.A.B.L.I. se paie également le luxe d’ être à la remorque du pourtant très cheapos et surtout très nul Skyline. Contrairement au film de Liebesman à l’échec d’une vulgarité moins amusante que franchement embarrassante, Skyline avait au moins pour lui ce petit côté amateur rive gauche livré dans son ambiance existentielle causy dans laquelle des personnages issus de sitcoms devaient se confronter à l’irruption de monstres mécaniques avides de leur énergie. Filmé de manière détendue, le drame intimiste se télescopait à la violence d’un monde en perdition, faisant éclater le champ du loft et projetant ses protagonistes hors du cadre. C’était nul, mais au moins ça l’était honnêtement.
Les raisons de cette déroute artistique sont évidemment à mettre au crédit de prises de vues bâclées, mais également au renoncement total à servir le génie militaire que glorifiaient les influences évidentes de ce minable rejeton qu’est Los Angeles Invasion Battle World… Alors que les militaristes célèbres comme Milius prenaient toujours soin de montrer tout l’art de la guerre dans ses réussites et ses défaites, son horreur et son humanité mais surtout dans l’exaltation de ses tactiques et de ses gestes (Conan, L’adieu au Roi, La rose et le lion), le film de Liebesman présente des engagements simplistes dans une opération sans enjeu. Les marines comprennent tout, très vite, et rien n’est trop compliqué pour eux. Et s’ils parviennent systématiquement à savoir ce qu’il faut faire, c’est bien parce que tout est absolument linéaire et que les aliens se battent comme des truffes, obligés par un script complice de laisser le bâtiment le plus important de leur flotte sous la surveillance molle de quelques rushs abandonnés de Terminator 4 pour que l’armée américaine puisse avoir l’air de triompher héroïquement.
Pire, lorsqu’on aperçoit finalement les aliens je n’ai pu m’empêcher de penser que L.A. était attaqué par des Toons dans ce qui me semblait devenir une caricature absurde du film que je pensais voir. A mon avis, s’il faut maintenant que l’armée US se batte contre des pokémons pour qu’on doive la prendre au sérieux, c’est qu’on nage en pleine décadence !
Les intentions pachydermiques de l’auteur de cette merde ont beau être claires, passé le premier quart d’heure il devient cependant ridicule de prendre la posture et de jouer l’outré devant un tel étalage de conneries réactionnaires. Ce n’est évidemment pas étonnant et vous ne me trouverez pas ici à fustiger le patriotisme insoutenable et le militarisme galopant d’une oeuvre pensée comme un véhicule publicitaire de 70 millions de dollars pour le corps des Marines. Les clichés les plus éculés (le microcosme ethniquement varié et dont les préoccupations tournent toutes autour de la famille - un frère tué, un enfant qui va naitre, une femme à épouser, un père et son fils…) ne s’enfilent pas sur la structure du récit, ils sont le récit. Dans ce contexte, l’issue du combat et la rédemption du héros sont une telle évidence que seuls les pensionnaires d’un hospice spécialisé dans le traitement d’Alzheimer auront l’indulgente complicité d’y voir là le moindre enjeu.
Parce que ce qui me choque dans le film de Liebesman, c’est pas vraiment ses intentions, aussi débiles soient elles, c’est le talent déployé pour les servir. Louez votre bravoure, pignolez vous sur votre drapeau, excitez la testostérone et flattez l’instinct maternel autant que vous voulez, vos âneries trouveront toujours des clients, mais faites le avec panache que diable. A quoi bon porter au pinacle une palanquée de valeurs morbides si c’est pour les traiter par-dessus la jambe ? Après Saigon, Mogadiscio, Bagdad et Kaboul, Hollywood semble devenir le nouveau bourbier de l’armée américaine réduite à flinguer des pokemons dans un blockbuster tourné de manière aussi rigoureuse qu’un boulard gonzo ! Dans sa volonté à vouloir refaire à l’endroit ce que Starship Troopers avait fait à l’envers, le film de Liebesman convoque la gravité de l’engagement des troupes américaines dans un film qui finit sa course comme un World America Team Police sans gag.

31 commentaires:

Un très beaucoup content a dit…

Tu as subis ce film désolant ?! Je comprends ton désarroi, c'est une véritable montagne de rien. J'espère que nous n'attendrons pas à nouveau 16 ans avant que tu ne te manifestes à nouveau... Enfin bon, si tu as quelques occupations plus importantes tant mieux pour toi. Junko est de retour ! : )

Anonyme a dit…

Quelle honte ! Ce film est un chef d'oeuvre ! Scénario, dialogue, jeu d'acteurs hors norme avec une vraie morale patriote ! J'ai adoré !
Pour ceux qui ne l'on pas vu foncer ! ce film est magique !
Salut les amis ! Guitou

S(c)eptique, mais pas fosse. Ouarf ! Ouarf ! Ouarf ! a dit…

@Anonyme

Oui oui bien sûr, on est tout de suite plus confiant, je vais même acheter l'édition blu-ray tiens ! Convaincue je suis...

Vas-y Junko, tu les auras tous un jour ces fanfarons ^^

Anonyme a dit…

Au moins cette daubasse patriotico-xenophobe auras permis une bonne analyse.
En subissant le codage (ne parlons pas de scenario!) j’étais tellement focalisé sur l'ahurissant et décomplexé étalage de valeur surannée (protèges l’Amérique contre les ennemis qu'il se crée lui même, qui ne sont évidemment pas humains.) que je n'avait pas relevé toutes ces erreur factuelles.
merci!

Onigiri Joe a dit…

Un terroriste présumé est tué dans une opération militaire; le president américain déclare "justice est faite" et on parle de scènes de liesse aux USA ....

Je pense qu'avec tout ça ton site n'est pas près de manquer de carburant.
Courage !

Blodhorn a dit…

les films d'alien (qui étymologiquement renvoie à étranger) sont toujours filmés selon un contexte.

Quand les states se bastonnent, les aliens sont des envahisseurs qu'il faut repousser, en temps de paix, ils sont cool et veulent juste téléphoner chez eux.

Avec ce film, on a un reflet de la culture américaine qui peut nous rentre assez inquiet.
Pop corn movie sans âme, sans intérêt et destinée à une génération débile gavée au patriotisme exacerbé, ce film tient plus de la propagande républicaine que du 7° art.

Merci de l'avoir si justement souligné dans son article

Philooo a dit…

Je retiendrai surtout le combat culinaire contre la lourdeur popcornienne ! ^^

Junko, le Jean-Pierre Coffe du complexe cinématographique !

Anna a dit…

Waou, je découvre ce blog, je viens de déguster quelques unes de vos critiques (Avatar : jouissif ! la critique, hein, pas le film...). Drôle, méchant, cultivé, bonne plume, pourfendeur de la bienpensance bobo, z'avez tout pour plaire M. Junko. Merci d'avoir rendu cette journée excellente !

Tristan Cenier a dit…

Mais qu'est-ce qu'Aaron Eckart est allé faire dans cette galère ? On ne peut pas jouer dans "Thank you for smoking" pour aller ensuite se perdre dans une telle merde. Et d'ailleurs il s'emmerde et ça se voit.

Ce qui franchement me tue dans ce film c'est encore une fois la démonstration éclatante que les États-Unis prennent leur peuple pour des cons, et qu'il suffit de leur refiler cette bouse pour d'un coup justifier les interventions militaires un peu partout dans le monde (nous combattons le mal : nous sommes des héros), justifier les décisions des états-majors d'envoyer des gamins se faire buter alors qu'ils n'ont même pas encore l'age légal de boire de la bière (ils sont morts en braves, mais j'ai mal quand je pense à eux la preuve je connais leur matricule par cœur) et j'en passe. Il y avait une époque où envoyer une troupe au devant d'une mort certaine provoquait des films comme les sentiers de la gloire. Maintenant ça fait los invasion world battle angeles.

Alors bien sûr il y en a des cons dans ce pays. Depuis 2 ans que j'y vie j'en ai croisé mon lot, mais la majorité ne sont pas dupes et ressortent de la salle avec la franche impression de s'être fait violer les rétines, le cerveau et l'argent de leurs impôts pendant deux heures.

Félix. a dit…

J'ai lu quelques une de tes critiques d'un oeil amusé et je vais probablement faire des remarques déjà faites maintes fois -mais bon c'est mon job d'imbécile tu n'y peux rien- dans ce blog.

Tes critiques m'ont l'air pour le "simple cinéamateur" que je suis, assez profondes. Mais est t'il nécéssaire d'utiliser un vocabulaire aussi alambiqué? Tu maitrise bien ton language mais en y réfléchissant...
Même en simplifiant tu peux garder le même éventail de choix pour t'exprimer clairement et préçisément.

Une simplification de l'écriture te permettrais :

- 1 : de boucler plus rapidement la critique d'un film qui de toute évidence ne vaut pas le coup que tu y passe des heures.
- 2 : d'épargner aux lecteurs des tournures de phrases, des mots qu'ils devronts déchiffrer si leurs language est moins constructif.
- 3 : de gagner du lectorat par la même occasion.
- 4 : et d'éviter d'avoir l'air des fois de "péter plus haut que son c**" même si je pense qu'il n'en est rien car tu m'as l'air de connaitre le language que tu utilise.

Ensuite aborder les films de manière fataliste et cassante, alors qu'en ayant vu certains d'entre eux, je trouve
-des fois que c'est complêtement faux.
-des fois que c'est tout a fait juste.
-des fois qu'on peut sauver quelque chose.
Chacun son opinion mais de là à ce que TOUT les films que tu ais rescensé soit nuls a 100%... J'ai peut etre raté un film ou tu en parlais d'un ton plus modéré. Enfin du coup on a pas l'impression d'etre devant une vraie critique. Plutot devant une parodie de procès qui fera ricaner celui d'accord avec toi.
Ne parlons pas de partialité entre le bon et le mauvais d'un film dans un blog intitulé "le blog des films de merde", c'est évident.
Mais un avis plus nuancé accordera plus de crédit a tes dires.


Félix.

Anonyme a dit…

Qu'est ce qu'il est lourd ton blog.
Moche,critiques longues et vulgaires,pas d'images.
Tu as du potentiel,du moins je pense,mais vraiment,c'est pas ça.
Sur canalblog,tu te ferais bouffer.

Anonyme a dit…

Ce film est tous simplement génial,donc ceux qui trouve que ce film n'est pas bien vous feriez mieux de vous car franchement si c'est pour dire des imbécillités pareil vous foutez ( la honte )si je dis que ce film est nul autant dire que des films comme Avatar ou le choc des titans ont été un désastre.

Klak a dit…

à Anonyme 20 juillet 2011 08:09

... c'est marrant tu te fou K.O toi même ...

mouarfff a dit…

Peut-être que je me trompe, mais Felix, je pense que tu vas te faire manger là.

Sp6men a dit…

Bon junko tu te motive la nouille un peu ? Depuis le 30 avril ça commence à faire long un peu !

Guznouguzd Guznouguzd a dit…

Toujours rien... pfffff

Junko : ou tu publies une nouvelle critique ou... euh... tu n'en publies pas.

Non mais franchement , tu fous quoi depuis tout ce temps ? Aurais-tu oublié tes lecteurs du net ?

Cameron t'a filé du pognon pour que tu fasse profil bas ou quoi :D
De toute façon le dollar s'effondre , l'euro pourrait connaitre le même sort , tu n'as pas grand chose à tirer de la monnaie papier tu sais.

Allez... reviens nous régaler. Avec le nombre de grosses merdes qui sont sorties depuis plusieurs semaines , tu as du taf.

Ah oui Anonyme du 15 juillet , j'ai fais un tour sur canalblog , j'ai rarement vu quelque chose d'aussi impersonnel , vide , inodore , incolore , et inconsistant. Vas-y donc , ta place est là-bas.

Junkette : ) a dit…

Je viens également de visiter canalblog... c'est pourri.

Alors Junko ? Quels sont tes prochaines cibles ?

Anonyme a dit…

J'ai bien ris en lisant plusieurs critiques hier soir. Neanmoins je crois aujourd'hui que ces critiques font un peu l'effet d'un abus d'alcool lors d'une soiree n peu ennuyeuse. C'est marant sur le moment mais on se dit que si on le fait trop souvent, ca devient vraiment mauvais pour le corps (ou l'esprit c'est pareil).
Et puis ce matin j'ai compris ce qui me gene au final, c'est cette sensation pendant un peu de tomber un hypnose devant une rhetorique qui fait montre d'une certaine puissance, mais qui au final est basee sur du vent (des coups bas), qui ne fait en somme qu'enfoncer des portes ouvertes en jouant du mode de la saturation (un peu comme le ferait un marketing agressif) ce qui tend a anesthesier toute possibilite de recul possible dans le temps de la lecture.
Et si je devais faire une autre analogie, je dirai que ca me rappelle un peu la fascination que l'on peut avoir en primaire pour le mechant de la classe ou de l'ecole qui construit sa jeune notoriete sur le malheur de ses petits camarades les plus chetif. bref.. Bien que je partage un certain degout pour un certain milieu du cinema (cf la critique de frontiere, du film de zombie francais la horde je crois) les meilleures critiques ne sont pas les plus mechantes, je vous l'assure. Cordialement

M. a dit…

Bon t'as bien ris hier soir, maintenant t'as un peu honte ?
Maintenant tu crois que mes textes t'ont hypnotisé et anesthésié ?

C'est vrai. Je t'ai même refilé du diabète et tu devrais être enceinte également.

Un dernier détail : les coups bas, c'est pas du vent, tu t'en serais déjà pris un bon (de coup bas) je suis pas sûr que tu comparerai ça à une quelconque brise.

Sinon si tu as l'impression que mon blog c'est le méchant garçon qui tape sur le petit élève chétif, je te remercie, c'est que j'ai réussi ce que je voulais faire... je te rappelle juste qu'on parle ici généralement de blockbusters de plusieurs dizaines, voir centaines de millions de dollars d'un côté, et d'un pauvre petit bloggeur à la con de l'autre.

Merci, tes critiques me font chaud au coeur. Tu rigoles et après t'es pas content. C'est bien. :)

jahzz13 a dit…

Je propose ce film comme "daube intersidérale de l'année"...y a-t-il quelquechose qui peut battre ça? Mon must précedent c'était "En pleine tempête", style different mais...quand meme!! )

Anonyme a dit…

Quel intérêt ce blog? Pas d'update depuis le mois d'avril, aucun lien pour télécharger ces films de merde... Bref le vide total

Damien a dit…

Dis, t'as fait une indigestion, pour ne plus alimerder ton blog ? Salutations.

Antoine Lury a dit…

Bonjour Junko. Je suis le rédacteur en chef du Jeu de l'Oie (www.lejeudeloie.fr) et j'aimerais te proposer la rédaction d'une chronique dans le feuillet Culture de notre prochain numéro. N'hésites pas à m'envoyer un message via Facebook (ou à l'adresse suivante : jeudeloie.revue@gmail.com) pour que nous en discutions plus calmement. Antoine Lury.

Anonyme a dit…

Interet du blog?
Que dalle depuis le mois d'Avril,c'est une blague ou le bloggeur est mort?

lemoqueurlâche a dit…

Je pense que l'auteur du blog à eu un moment de lucidité:il s'est pendu:)
Sinon,bien l'auteur qui publie quarantes.commentaires "Anonyme"?
Faut arrêter une seconde de faire celui qui est populaire,une personne un tant soit peu lucide se rendra compte qu'il n'y a qu'une personne....

Lemecquipasse a dit…

@Junkette


Dans le style imbecile,on en tient un(une)bon(ne).
Tu es ce qu'on.peux appeller un mouton.
Un idiot écrit "oh lol,canalblog c'est nul"toi,tu écris la même connerie,et tu veux savoir pourquoi?
Tout simplement parce que tu es une imbécile intelectuelement limitée,un déchet du net,ou encore plus simple,tu es le même imbécile qui a écrit le premier commentaire.
Navrant,ma pauvre Junkette.
Oh,attend,Junkette,c'est la version feminine de Junko,oh lolilol,c'est trop drôle...

Tyr a dit…

J'ai toujours un faible pour les commentaires avec un petit mot ou deux du style "Vas-y, tu y es presque !" ou "C'est dommage, parce que tu as du potentiel ..." ou encore "Tu devrais ceci ou cela, ça te rendrait plus crédible ..."


PS : à quand "Intouchables" ???

Dieudonné a dit…

Ce film c'est vraiment de la merde patriotique et libérale, ça montre à quel point le cinéma indépendant est corrompu par la menace des blockbusters d'action à gros budget... Vous êtes vraiment des abrutis d'être aller au cinéma, avec toute votre famille en prime ! Bande de gros beaufs connards sans cervelle.
etc...

Tu vois, moi aussi je peux dire de la merde, Junko, et moi aussi je peux faire passer ça pour un talent d'écriture !

junko a dit…

Ben non, parce que ton commentaire est nul...

Sinon le blog est en jachère pour l'instant, parce que je m'occupe d'un autre blog, et de plein d'autres choses qui me prennent tout mon temps !

Je laisse ouvert les commentaires, pour le plaisir.

Merci à tous et toutes de venir et revenir ici m'insulter chaque jour. Vous m'excitez encore et encore.

Chtiot a dit…

C'est quoi ton aut' blog ?

Junkette a dit…

@Lemecquipasse

Encore un créatif.
Alors comme ça il avait mal à son petit coeur parce-que j'avais critiqué Anal Blog ? N'avez-vous pas ce désagréable sentiment d'être incapable de camoufler votre mécontentement par l'insulte en vomissant votre bile sur ce qui ne peut être atteint, à savoir, moi ? Nous sommes tous passé par là, l'adolescence, les poils qui poussent. Je compatis. Mais ne vous acharnez pas plus que de raison, c'est peine perdue, vous n'avez pas frappé à la bonne porte. Entendez-vous ? Il y a bien quelqu'un à l'intérieur et vous restez planté là, espérant que l'on vous accueille en bon squatteur que vous êtes et que l'on vous permette, un minimum, d'occuper l'espace. Et vous tendez les bras, avec l'espoir que vos gesticulations attirent l'attention d'autrui, mais sans pour autant savoir comment engager la conversation car de conversation, vous n'en avez guère plus que le mollusque que vous imitez en bavant sur les touches de votre clavier rien qu'à l'idée que je porterai attention à votre prose - ô combien affûtée - et que cet intérêt que j'aurai feint de vous apporter ne fera qu'amplifier cet impression d'importance que vous souhaitez ancrer dans l'esprit des lecteurs en abattant l'unique carte que compte votre jeu : l'arrogance.
A ce titre, je peux affirmer qu'ignorance et arrogance ne riment pas seulement, ils vont souvent de pair.
J'ajouterai que cette ânerie, cette impéritie, cette impuissance, cette incapacité, cette innocence, cette
insuffisance, cette maladresse, cette naïveté et cette simplicité me démontrent que, du troupeau, vous vous fondez dans la masse par la blancheur immaculée de votre laine, chaude et rassurante.
Etant dotée d'un potentiel intellectuel bien inférieur à celui dont vous m'avez prouvé l'ampleur ici, je m'incline devant vous, en public, sans plus d'orgueil.

Très amicalement.

Le Mouton Noir