lundi 18 février 2008

CLOVERFIELD

Clovershit

Disons le tout de suite, si Cloverfield a réussi quelque chose c’est bien sa promotion sur internet qui grâce à un buzz tournant autour d’un trailer aussi efficace que mystérieux a excité le public qui se demandait ce qui se cachait derrière ce titre bien étrange et son parti pris, à la base intéressant, de faire un film de monstre tourné à la première personne.
Mais comme vous vous en doutez bien évidemment, à l’instar de la montagne qui accouche d’une souris, le monstre titanesque de Cloverfield n’aura finalement démoulé qu’un étron aux dimensions d’une chiure de mouche !
Le film narre donc l’arrivée d’un monstre géant détruisant tout sur son passage dans les rues de New York, le tout filmé par l’intermédiaire d’un caméscope retrouvé après la bataille… Genre document top secret de l’armée qu’on visionnerait parce qu’on appartiendrait à une division secrète du Pentagone ! C’est super, mais vous réjouissez pas trop vite car on suit de cette manière quelques jeunes bobos se précipitant dans le chaos pour aller rechercher une copine qui est restée coincée dans son loft luxueux avec vue sur Central Park, filmé par le crétin de la soirée tout jouasse d’avoir un caméscope dans les pattes.
On aurait pu penser que le fond et la forme du film, influencé par sa fameuse bande annonce hautement évocatrice, avaient tout pour développer des thèmes prodigieusement intéressants. Mais hélas ! Trois fois hélas ! Ils sont l’un après l’autre évacués, torchés ou carrément laissés de côté avec une paresse ou une inconscience qui force le respect. Pensant probablement que son buzz internet se suffisait à lui même, Cloverfield n’a finalement de dantesque que son ahurissante et méprisante fainéantise intellectuelle… Sombrons donc corps et âmes dans cet abysse de vide d’où régulièrement surnagent quelques clichés ne devant leur présence qu’à la quête éperdue du scénariste tentant désespérément de trouver assez de scènes pour atteindre la durée légale d’un film. C’est ainsi que, péniblement, on atteint 85 longues minutes, générique compris ! Ce qui est dramatique c’est le sentiment qu’on se fout royalement de notre gueule, les thèmes forts que ce film ont fait naître sont nombreux et c’est désolant de les voir faire place à une intrigue de sitcom débile, aux enjeux misérables et à la progression parkinsonienne.
On ne peut pas passer outre que désormais, dès que les américains sont attaqués sur leur sol et a fortiori à Manhattan, on se sent poussé, à tort ou à raison, de jauger ce que l’on voit par le prisme du « 11 Septembre ».
Dans le fond, je m’en fous un peu, mais ici le postulat de départ rend ce parallèle évident. Mais s’il convoque cette imagerie que l’on sent ici un peu obligée comme dans cette scène où la poussière envahit la rue et laisse hagards quelques passants, jamais cette analogie ne dépassera le cadre du gadget visuel... Et tout le film fonctionne de cette manière, une idée bâclée toutes les dix minutes. Aucune implication possible avec un propos proprement vide et absolument absent. Aucune immersion possible dans une histoire inexistante, aucune empathie avec ces protagonistes victimes d’un traitement qui ne prend aucun point de vue pensant se suffire à lui même et qui donc multiplie allégrement les incohérences visuelles et narratives.
Le film débute sur une très longue scène d’exposition qui ne raconte rien, galère à définir ses personnages qui restent dans le superficiel et la caricature (aaah la gothique, forcément ténébreuse… ooooh la jolie fille amoureuse trahie... pffff le copain un peu lourd qui fait des blagues…). Par cette proximité, cette longue scène devait nous rapprocher d’un groupe de jeunes bourgeois new-yorkais, mais sans points de vue et avec des personnages pas ou mal écrits, on peine à s’investir dans leurs péripéties et plus le film passe, plus on se sent étranger à leur histoire, alors qu’on devrait la vivre de manière très intime. Cette rupture ne va pas aider le spectateur à se passionner pour une suite de péripéties sans histoire… Et une fois que l’intrigue décolle et que le monstre est dévoilé, il va, et c’est un comble, vite lasser faute d’entretenir le mystère. Parce que notre grosse bestiole ne balaye pas que New York, elle balaie également en apparaissant à l’écran le seul intérêt du film (à quoi ça ressemble ?!) qui nous fait tenir la première heure. Son exposition complète lors d’un final particulièrement idiot est la preuve que le réalisateur n’a même pas eu le courage ou l’inventivité de rester au niveau de son postulat de départ. Il veut quand même nous montrer le monstre en entier, renforçant l’idée que les auteurs de ce navet sans saveur n’avaient que ça à fournir comme « clou du spectacle » et surtout qu’ils n’ont pas beaucoup réfléchi à ce qu’ils allaient faire…
Pareil pour les petits monstres qui outre le fait qu’ils sont affublés de cris particulièrement débiles (j’ai pensé à Villeret dans la Soupe aux Choux, en un peu plus épileptique) n’existent visiblement que pour remplir un quart d’heure de plus à un film qui rame à mort pour trouver des choses à filmer.
Et lorsqu’il y en a des choses à filmer, c’est à dire dans trois ou quatre scènes, le résultat semble bien pauvre et cette disette cinématographique frustre puis énerve l’amateur qui espérait vivre une expérience inédite. Le déploiement de force est réduit à trois G.I.s, deux lance roquettes et un tank. Le film reste bien propre, pas ou peu de cadavres, et l’inquiétante étrangeté que devrait faire naître le traitement réaliste est réduit à la décapitation de la statue de la liberté et à une calèche vide, scènes de toutes façons désamorcées par leur présence dans les trailers… Les péripéties de ces bourges qui auraient mérités de se prendre une pluie de briques sur leur teuf de nazes se résument à des promenades dans le métro et à monter puis descendre des escaliers (parce que les ascenseurs sont en panne).
Le héros de la fête va t’il retrouver sa copine ? la question serre les tripes du spectateur…
Ce mélange de scènes anti-spectaculaires et de scènes censées êtres dantesques auraient pu renforcer la crédibilité et l’aspect documentaire du film, et ça aurait été une chouette idée… mais au moment où ce procédé se multiplie (Rec, Diary of the Dead, Redacted) ce que propose Cloverfield est honteusement vide et finalement prouve que le film n’a strictement rien d’intéressant à dire. En donnant la réponse à la question posée par la bande annonce, le film ne propose plus rien, ni sur le fond, ni sur la forme. Il ne reste donc qu’à savoir si le protagoniste va réussir à embrasser sa copine ? Inutile de dire que cette question laisse bien sûr le spectateur dans un état d’anxiété haletante…
Filmé à hauteur d’hommes, l’attaque de cette bestiole gigantesque ne pouvait pas éluder la réaction ancestrale qu’elle devait susciter : la peur. Une véritable immersion dans la terreur qui aurait pu se décliner sur les différentes étapes du film. Et là c’est le défaut principal du film, il ne fait absolument pas peur, il ne communique jamais le sentiment de panique et rate ses rares tentatives lors des quelques moments où le réalisateur semble se souvenir de ce qu’il est en train de raconter.
Cette peur de l’inconnu, celle éprouvée par ces témoins qui savent que quelque chose se trame mais qui ne savent pas quoi, la peur panique qui enrobe ensuite les mouvements de foule, cette terreur enfantine qui nous submerge à la vision d’un monstre et qui devient la terreur primitive du chassé devant le prédateur… Tout ça est le plus souvent éludé, et lorsque c’est traité la mise en scène ne parvient jamais à s’affranchir du handicap du postulat de mise en scène alors que justement ce fameux postulat (filmé au caméscope donc de manière brute, sans effets de mise en scène, de musique ou de montage) aurait du être sa force. C’est en tous cas très surprenant, Cloverfield réussit l’exploit à rater totalement le peu dont il se contente ! Chapeau !
Pendant ce temps là le spectateur est plongé dans l’angoisse : le héros arrivera t’il à monter 32 étages à pied pour retrouver sa belle ?
Peinant à créer de la tension, le film n’évite bien sûr aucune facilité et saute sur l’occasion dès qu’il peut avoir recours à des ficelles déjà vues et revues pour les rares moment où il essaye d’être viscéral, ce qui n’arrive à peu prêt jamais …
La scène de fuite sur le pont est peut être brouillonne et ratée, elle est surtout catastrophique pour la suite du film car grâce à sa nullité en terme d’implication émotionnelle elle se tire littéralement une balle dans le pied en s’offrant la mort d’un des protagonistes dans une totale indifférence émotionnelle.
Et à ce moment là le spectateur est totalement flippé à l’idée que le héros n’a pas rappelé sa copine après avoir fait un tour de manège !
La scène du métro, dans l’obscurité, est surprenante par son absence presque totale de suspens, ce qui est en soi un exploit vu la configuration dramatique évidente de la situation. Cette scène rappelle une scène très réussie du surestimé The Descent (l’héroïne observant des monstres grâce au night-shot du caméscope) ainsi que 28 weeks later (et sa scène dans le métro au milieu des cadavres) pour une nouvelle fois étaler l’analphabétisme effarant d’une mise en scène dilettante se reposant uniquement sur son paresseux concept éventé… Prisonnier de sa forme, le réalisateur ne sait ici pas trop comment faire et vu que ce ne sont pas les idées qui l’étouffent, il décide de faire passer sa scène au forceps dans l’invraisemblance la plus … On a ainsi un gars qui continue à filmer alors que ses potes se font agresser par des p’tits aliens… Navrant de bêtise, le film devient impossible à sauver tant ses concepteurs ont tout fait pour le couler par leur incompétence. Le réalisateur n’arrive pas presque jamais à utiliser les avantages de sa manière de filmer qui finalement se révèle pour le film un handicap. Un comble pour cette merde qui n’avait que ça à proposer…
Ca, et une question qui noue l’estomac du spectateur : le héros et sa copine retourneront ils un jour à Cosney Island ?
Finalement le film contourne les attentes qu’il a provoqué pour proposer à contre pied une histoire d’amour surcucul entre jeunes friqués. Et là, attention, c’est la seule idée du film ! Il y a donc eu à un moment un cerveau qui a fonctionné, tenez vous bien, le caméscope efface au fur et à mesure les images d’un temps jadis où l’innocence de l’amour doit désormais faire place au chaos et à la violence. Paye ta métaphore. Si il y en a qui s’en contente, alors qu’un monstre géant dévaste New York…
Pour ma part la force évocatrice et la puissance du mythe de cet épisode de Beverly Hills avec Godzilla filmé par mon p’tit frère me replonge dans une chanson de mon enfance : « Vive le vent, vive le vent… »
Au final on apprend sur imdB que le mystérieux titre Cloverfield (« Champ de trèfle ») est en fait le nom de la rue où siègeait Bad Robot, la boite de prod de JJ Abrams… Quelle imagination…
En conclusion, il semblerait qu’un Clovershit II pointe le bout de son nez… Quelle intrigue notre brillant scénariste (Lost, Alias, Buffy… ils ont leurs fans, je n’en suis pas) va t’il nous concocter ? Allez vu qu’il semble bien galérer pour trouver des idées on va essayer de l’aider… Pour ma part je verrai bien un second film plus familial, alors pourquoi pas le suspense haletant d’une petite fille qui tenterait de retrouver Choupi son petit cochon d’inde alors que sa ville est attaquée par un troupeau de monstres assoiffés de sang dévastant tout sur leur passage ?

41 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette "merdicule" est tellement pourrie qu'elle n'a pas l'air de t'avoir inspiré même a toi!Junko!! Ca renforce mon idée selon laquelle tout les films de ces quinze dernieres années ou N Y est ravagée sont .....impossible de trouver un terme adequa pour cette meprisante merde. Cela dit ce film n'a pas sa place dans ce blog tant il est pitoyable il ne merite même pas une bonne critique(peut-etre en tant que guest)c'est le deuxieme effet kisscool; on en a parlé avant avec exitation on va en parler aprés pour le descendre tant il pue le vomi, maintenant on va tenter de l'oublier vite ps : je suis quand même impatient de voir tomber les foudre de tes anti fan qui ont biensur adoré cette chose et qui te deteste pour y avoir touché bonne continuation j'adore

Unknown a dit…

Je suis complétement d'accord avec ta critique. L'effet de style "caméra à l'épaule" passé, on s'ennuie franchement et le film devient inintéressant. Pour ne pas m'endormir j'ai fini par compter le nombre de fois où je voyais une pub (Sephora, Nokia, etc).

Juste une petite rectification c'est Joss Whedon qui a fait Buffy, pas JJ Abrams.

junko a dit…

anonyme : j'ai pas passé un mauvais moment, mais un désintérêt poli a fini par m'engourdir et j'étais bien content que ça s'arrête... après 1h20 de film dont 30 minutes d'exposition... Ca veut tout dire !

havelock : désolé de te contredire, mais je parlais de Drew Goddard le scénariste de Cloverfield, et qui a bien été également scénariste de Lost, Buffy, Alias, Angel et qui est annoncé à l'écriture de Cloverfield 2 !

Anonyme a dit…

Moi j’ai eu deux petites frayeurs, la fois ou on voit les mâchoires pale du monstre se refermer dans la fumée blanche, et la fois ou on voit des lumières dans le tunnel.
Maintenant, moi ce qui m’a relouté, c’est surtout qu’on ne sait pas du tout d’où il vient, le monstre, y’a même pas un semblant d’anecdote qui pourrait nous faire penser que les scénaristes y ont seulement réfléchis.

Au fait, c’est normale que ça fasse penser au 11 septembre, c’est fait exprès, le réalisateur a dis dans une interview que si les japonais avaient fait Godzilla pour s’exorciser d’Hiroshima, eux ils avaient fait ce film pour s’exorciser du 11 septembre (la scène dont tu parles dans le magasin est quasiment une copie conforme à une vraie scène filmé dans un magasin lors du 11 septembre, avec la femme qui crie). Alors je m’attendais dans ta critique à trouver des parallèles intéressants entre le monstre et ses bébés monstres et leur forme particulière par rapport à l’islam ou aux terroristes que je n’aurai pas su dénicher, je suis un peu déçu…

junko a dit…

ben je viens de me mettre au parfum sur les trucs comme le machin qui tombe dans la mer dans le fond, ou sur le "help us" final qui à l'envers fait "it's still alive"...
franchement, les gars, plutôt que de se tripoter et de filer des mouchoirs aux geeks en carton du monde entiers pour qu'ils se branlent à l'unisson, ils feraient mieux d'essayer d'écrire des scenarios...
Voila le resultat quand un film est réalisé par une boite de pub !

Levia, uh uh... les cris du monstre quand tu les passes à l'envers font ils "allah akhbar" ?!
Y'a t'il un autre monstre qui aurait attaqué le pentagone et qui aurait disparu ?

Anonyme a dit…

Et pourtant, Laurel a aimé :(

junko a dit…

ben venant de la part de quelqu'un qui critique la chasse mais qui trouve que l'élevage industriel c'est très chouette parce que l'homme est omnivore et ne peut pas se passer de viande...

Je dirai juste que les andouilles se farcicent aux navets...

Anonyme a dit…

En sortant du cinéma, je me suis demandé si j'avais vu le même film que les autres spectateurs : "génial", "terrifiant", "absolument gore", etc., etc. ... Tous adjectifs employés par ceux qui quittaient la salle...

Pour ma part, je n'avais vu qu'un remake de Godzilla filmé à la sauce Blair Witch (films qui dans leur genre n'étaient déjà pas des chefs d'oeuvre mais qui avaient l'avantage de ne vouloir en être...) dont le monstre et sa progéniture m'avaient laissé aussi indifférent que les personnages...

Le seul truc que j'ai ressenti est une forte envie de gerber : merci la caméra subjective !

Anonyme a dit…

J'ai particulierement apprecier la scene ou nos "heros-bobos" vont sauver la princesse dans la tour: comment qui sont trop fort pour calculer comment monter 39 étages afin d'atterir au 56eme...Meilleurs que Pythagore en personne!!
C'est qu'un detail mais la ou les gens se rongeait tous les ongles dans l'ombre, j'ai failli éclaté de rire et niqué l'ambiance...
Un navet de plus au box-office americain, a quand une attaque de nain en france avec comme style de filmage des medias idiot qui dise que des mensonges pour induire le spectateur en erreur???

Anonyme a dit…

Dans ma salle, les gens hurlaient plutôt au navet, personnellement…
Moi, même si y’a des trucs qui m’on fané, j’ai un peu aimé :p J’attends le 2 pour en voir plus ‘^^
En même temps, je n’ai pas détesté je suis une légende, et j’ai kiffé 300 (même que je l’ai regardé une seconde fois) et le labyrinthe de pan était pour moi le meilleur film de l’année :p
(Mais j’aime aussi ce blog ^^)

Au fait, j’ai vu dans un con d’un post précédent qu’on te demande de faire une chronique dans un mag, ça a marché pour toi ? (Je croise les doigts pour toi :p)

Anonyme a dit…

Un com, pas un con '^^

Darkminou a dit…

il est vrai que le film en lui meme est pourrit de cliche incroyablement utilise, lors de mise en scene assez peu digne d'interet. Mais, et meme, si il est vrai je deplore aussi le fait que la creature soit montre a la fin, j'ai trouve le design du monstre, par lui meme, assez interessant. Je sais que tu as plus pour habitude de scruter la mise en scene, et que tu as sans doute une plus grande experience dans le genre de monstre, mais je voulais juste ton avis, n'as tu pas trouve une etrange ressemblance de par les "parasites" de la creature, et les "parasites" de la serie mortellement celebre, Starship Troopers? De meme la scene de la tete de la statue de la liberte, inspire, par l'aveu du realisateur lui meme, de "New York 1997", ou, sur l'affiche, la tete de la grande dame, apparaissait decapite, en plein centre d'une rue? Je ne dis pas que celui ci est un mauvais film, il a sans doute des fans, ma foi, chacun ses mauvais gouts, mais bon.. Quoiqu'il en soit, merci encore de malmener certaine production americaine de... "qualité" cela fait toujours passer un bon moment en la compagnie de tes ecrits^^

junko a dit…

Oui l'idée de la tête de la statue viendrait de cette affiche :
http://f.freeblog.hu/f/i/l/filmbuzi/files/film2007/escape-from-new-york-poster.jpg

sinon le design de la créature, s'il est fantaisiste (voir la note de boulet là dessus uh uh uh)n'est pas ce qu'il y a de plus loupé...
les ptites bêtes ne servent à rien et ont un look assez commun... Et le fait qu'elles détalent après trois coups de pompes dans la race me laisse dubitatif... Des pitboules de 100 kilos avec une machoire de crocodile et des pates d'araignées, à mon avis, c'est un chouia plus coriace...

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec tout ce qui a été dit, ce film déchire! Tout comme vous, j'ai passé un excellent moment, n'en déplaise à tous les branleurs qui essaient de démonter ce film avec leurs arguments en mousse.

Anonyme a dit…

Je viens de découvrir ce blog, et il est très bon. Surtout que toutes ces critiques sont construites et étayées. De tels films de merde ne méritent pas un si beau traitement ! Pour de vrai c'est un plaisir à lire; A quand la critique d'astérix aux JO ?

Anonyme a dit…

Oui mais les petites bêtes, c'est du cinéma (comme la grosse d'ailleurs).
Après tout, Anthony Hopkins arrive bien à tuer un ours d'une tonne avec un pieu qu'il a lui-même affûté avec son couteau de poche au milieu de la forêt canadienne, alors les pit machins qui détalent...

Spade a dit…

Je ne sais pas par quel mystère, mais j'ai complètement échappé à la promo du film sur internet. Je ne sais pas...
Mais du coup, en allant le voir je n'avais pas une immense attente, ce qui fait que je n'ai pas été déçue.
Je ne me suis pas ennuyée, étant extrêmement impressionnable je rentre facilement dans ce genre de film et je sursaute toutes les 3 minutes, ça occupe.

Par contre, il y a quelques scènes qui m'ont paru si absurdes que même avec toute mon indulgence j'ai décroché... Par exemple, je ne suis pas Einstein, mais si je suis dans un tunnel de métro, dans le noir, avec l'apocalypse au dessus de la tête, et que soudainement des centaines de rats s'enfuient en courant dans la galerie devant moi, bizarrement il me semble que je mets à courir aussi. Et vite.
Idem, à moins d'être débile, qui piloterait un hélico d'évacuation pile au dessus du monstre, parallèle à la zone de tir? Si c'est pas chercher les ennuis...

Anonyme a dit…

Ca fait de bien de voir que l'on est pas le seul à avoir trouvé ce film nul à chier. Mention spéciale à la copine qui tape un sprint pour s'échapper en hélicoptère, alors que 20 minutes plus tôt elle avait le thorax empalé sur une tige métallique. Et puis, si on a l'esprit tordu et assez de neurones pour capter l'influence du 11 septembre sur ce film, on pourrait avancer que ce monstre déssiné avec un crayon carré dans la raie est une métaphore des soi-disant responsables desdits attentats...J'espère juste que je me trompe. Sinon, la connerie patriotique américaine aura atteint de vertigineux sommets. Enfin...Pour l'instant, je vous conseille à tous la magistrale bouse qu'est Frontière(s). Faites comme moi : tapez-vous ces deux films à la suite, perdez une soirée de votre vie. A quand la critique de ce film gore typiquement français ?

Anonyme a dit…

J'attends avec impatience ta critique de "Jumper"...

Anonyme a dit…

Diagnostic :

1. Ecrit n'importe comment du début à la fin.
2. Répète quinze fois la même chose (à croire que le torchon n'a pas été rédigé d'une traite, un comble !)
3. A définitivement un problème avec les gens qui ont de l'argent.

Conseil : courir s'acheter une vie.
A défaut, s'aérer l'esprit ; on ne combat pas la merde avec de la merde.

Décidément, l'art de la critique est bien difficile.

junko a dit…

oui, je sais que l'art de la critique est bien difficile... C'est pour ça que ce blog n'a jamais prétendu à quoi que ce soit...

Je vais reprendre ton argumentation bien lapidaire qui me fait beaucoup de peine...

Alors d'abord c'est écrit n'importe comment... et puis je repette 15 fois la même chose.
Ne vois tu pas là une stupéfiante analogie avec le sujet que cet article traite ?!

Pour le troisième point, oui, j'ai définitivement un problème avec les bourgeois. Si tu en fais partie, caches toi bien !

Sinon ton jugement global sur ce que je fais, t'imagines bien ce que j'en fait...

Alors avec ton pseudo qui pue le naufrage, je te propose d'aller te tripoter sur un vrai site de critiques ;)

Anonyme a dit…

Ben voyons ! Si je suis ton raisonnement, tu serais capable de nous pondre un beau texte élogieux sur un film de maître, alors que t'es même pas foutu de conjuguer tes verbes et d'accorder tes participes correctement ?

Quant au reste, toutes tes expressions sont calquées sur un style journalistique des plus médiocres. Du verbe boueux tout juste bon pour un plateau de télévision. Belle source d’inspiration !

La merde appelle la merde, je suis content de te voir enfin l'avouer. Mais tu as bien raison de rester dedans, ta prose ferait un peu tâche sur les films à voir.

"Stupéfiante analogie" :
Tu serais pas un peu fier de ton ironie à deux sous des fois ? Te prends pas pour un malin ; grosse tête d’accord, mais grosse tête à claques !

Un problème avec les "bourgeois" ?
Glou glou mon coco, glou glou...
Tu as au moins saisi l'astuce du naufrage, mais elle te concernait...naufragé de l'esprit.

junko a dit…

Mon cher ploufplouf, mes expressions sont calquées sur le style boueux des journalistes de plateau télé comme ma tête sur ton nez.
Alors pas la peine de t’exciter sur ma « stupéfiante analogie » car si j’ai bien saisi la profondeur sémantique de ton nom, ma remarque était gratuite, le prix à payer pour une p’tite chambrette…
Je n’avoues donc rien et ma « merde » je l’assume. Si ça te défrise continue à venir te branler dans mes commentaires, ça m’excite…

Ta fixation sur les bourgeois me laisse perplexe (surtout que tu m’appelles « mon coco », dois je y voir une nouvelle analogie ?) et je me demande si tu ne serais pas un de ces nobles chevaliers des arts et lettres toujours prêts à pourfendre ceux qui malmènent participes passés et conjugaisons ?!

De toutes façons je m’en fous, on parle de moi dans Télérama, et toi tu viens me parler dans les commentaires de mon blog… C’est moi la star, c’est toi le jaloux.
Alors oui j’ai un problème avec les bourgeois, mais ici, c’est moi le châtelain, et toi le manant !

Et puis appeler "naufragé de l'esprit" quelqu'un parce qu'on trouve que le texte qu'il a écrit pour dire du mal d'un film comme Cloverprout est mal écrit, ou que ses participes sont mal accordés, ça me laisse perplexe quand à ton équilibre et ta santé mentale...

Anonyme a dit…

Fou, jaloux, mais surtout honnête !

Tes réflexions malsaines et ton humour douteux (si tu as plus de 15 ans) ont eu raison de moi.

Chapeau bas l'artiste !

PS: retiens quand même que dans tes textes, il y a des mots qui ne collent pas avec le reste.

Sur ce adieu et bon vent, Junko le singe savant !

junko a dit…

eh ben, au final j'aurai eu raison de toi bien facilement...
Donc bon vent à toi aussi, brillant analyste des blogs à la dérive.

G.rèm a dit…

Huhu les commentaires de ton blog sont aussi drôles a lire que tes articles...
Bonne continuation !

Anonyme a dit…

Je n'étais déjà pas très motivée pour aller voir ce film, mais là, je pense que je vais trouver un moyen pour zapper ma ptite sortie prévue ce week-end. Ce n'est pas comme si j'avais 9,10€ à dépenser pour passer une soirée devant un navet qui va m'agacer.

Pour passer à tout autre chose, j'ai découvert ce blog il y a peu. Je n'ai pas encore fait le tour de toutes tes critiques, mais même sans être à 100% ok avec toi, je me suis bien marrée. La critique est parfois un peu facile: je me suis demandée pour quelles raisons tu t'es tapé certaines de ces bouses puisqu'il était évident qu'elles allaient être hautement indigestes. Entre toi et nous, c'est du masochisme ou tu es un utopique qui laisse quoi qu'il arrive une chance au film en te disant qu'il va bien finir par avoir un intéret (même dix minutes avant la fin)?

Quant aux commentaires, je viens seulement de mettre le nez dedans et je dois dire que ça vaut son pesant de cacahuètes! Et moi qui m'inquiétais d'arriver au bout de tes critiques et je m'aperçois que je suis loin d'avoir terminer ma lecture!
A croire que tu as créé ce blog uniquement tacler les "casse-couilles" désagréables (parfois limite haineux!).

N'en déplaise à certains, tu as un sens de la formule et de la répartie irrésistible (euh, c'est pas des avances, teution, je parle uniquement sur le plan des qualités littéraires). J'aime beaucoup. Alors, même si je me doute que tu ne déprimes pas à la lecture des "haineux" sus-nommés, je vais quand même t'apporter mon soutiens. Voilà, c'est dit...

ps: pour la critique facile, je dois avouer qu'en même temps ce ne serais pas très judicieux de "critiquer" des chef-d'oeuvres...

Anonyme a dit…

Je te (dé)conseille (tout dépend du point de vue) d'aller voir Jumper. Ce film est tellement nul que j'ai immédiatement pensé à ton blog. Trois pas en arrière pour le cinéma, une mine d'or pour la critique.

Philooo a dit…

je me suis encore bien marré : avec ta critique qui ne veut jamais péter plus au que son cul (à mon avis, ou à ma façon de le lire), avec les comm de 1er degré qui nage à contre-courant de ce blog !
je vais regarder ce film tantôt, juste pour le plaisir de me le critiquer moi aussi. tu sais comme j'aime voir dans un navet ce qu'il y aurait pu y avoir de génie ou simplement de bons trucs.
en tout cas, j'apprécie ta verve, le contraire de la langue de bois, sur un espace qui n'est pas soumis aux lois du marketing.

Philooo a dit…

plus HAUT que son cul, voukais-je écrire !!!

Philooo a dit…

merdum : vouLais-je.. mes eyux me trahissent sur mon calvire.. hihihi!

Jilian Essandre a dit…

Hé, junko, je suis un fan relou, je peux avoir une descente de Sweeney Todd ?

Anonyme a dit…

Disons que j'ai un avis mitigé sur le film.Je suis assez d'accord avec l'expression "la montagne accouche d'une souris".On avait tout les ingrédients pour faire un film de genre plaisant et efficace,voir originale mais la baudruche finit par se dégonfler à cause d'un motif indigent(la pseudo histoire d'amour:si j'avais un monstre de 100 metres à mes trousses et que mon frere venait de mourir,je pense que j'aurais d'autres soucis que d'aller sauver une greluche à l'autre bout de la ville)et d'une seconde partie truffée d'invraisemblances et de grosses ficelles:la mourante qui se met subitement à courir comme un lapin,les trois héros qui comme par hasard survivent miraculeusement au crash de l'helicoptere(mais pas les soldats,comme c'est etrange)sans parler de l'apparition ridicule du monstre dans le parc (franchement si j'avais un monstre de 200 metres de haut dans mon dos,j'ose esperer que je m'en rendrais compte).Au contraire la premiere partie fonctionnais bien, à la fois visuellement et sur le plan du frisson.La fete insipide soudainement interrompue,les formes tentaculaires entraperçues entre les buildings,et surtout la scene de l'entrée dans le métro avec le plan de quelques secondes sur la gueule de la créature.Ce qui est vraiment dommage, c'est que le film aurait pu developper en filigrane beaucoup de themes interessants, mais ne fait en réalité que les survoler.Par exemple, quitte à faire un film camera à l'épaule et à citer continuellement le 11 septembre, pourquoi ne pas avoir exploré d'avantage le nouveau rapport que les gens entretiennent à l'image, rapport qui s'est cristalissé justement avec ces attentats?On voit ça et la quelques allusions dans le film,avec par exemple les crétins qui filment la tete de la statue de la liberté au lieu de se mettre à l'abri, mais rien de plus.Je pense que sans en faire des tonnes et etre lourdingue, glisser une petite critique sociale à la maniere d'un Romero ou d'un Carpenter aurait été plutot pertinent.Je reve de ce qu'auraisfait Carpenter avec un tel sujet et un tel budget...Au lieu de ça, on aboutit à un film, qui sans etre franchement désagréable sera vite effacé des mémoires.

Anonyme a dit…

"Alors oui j’ai un problème avec les bourgeois, mais ici, c’est moi le châtelain, et toi le manant ! "
Je crois que je lirais plus souvent les commentaires sur ce blog... J'aime ton sens de la répartie!!

Anonyme a dit…

Ce que je trouve merveilleux, c'est que vous ayez cité Romero, ainsi que Diary of the Dead et 28 semaines plus tard. Pour vous dire, après seulement 7 minutes de visionnage de cette belle merde qu'est Cloverfield, je me suis vite arrêté, juste passé 20 min de film pour enfin voir la scène de la tête de la Statue de la Liberté :

une scène vide de sens, aucun frisson, aucune indignation sur le moment. Je repasse 20 min de plus en avant : 1 lance roquette ! Chouette je me dit, il y aurai de l'action dans ce film ? Des petites bébêtes qui devaient être terrifiantes selon les critiques... Bof. J'en eu ma claque et je décidait de me matter Diary of the Dead, un film avec une caméra à la première personne.

Avec ce film, on ne recontre pas la nausé que nous amène Cloverfield, le scénario est bien ficelé, les personnages attachant (pour certain), l'humour (de Romano) présent et surtout une fin des plus intéressante avec tout au long du film "un message" sur notre société actuelle.

Avec Cloverfield, rien. Après donc encore un film de Romero qui m'a pris aux trips et m'a mis dans l'ambiance en 10 minutes (Romero à le chic pour cela), je décide de retourner à mon visionnage de Cloverfield me disant que je devrait être indulgent.

Indulgent : mes fesses !! j'ai vite zappé ces 20 minutes du début du film interminables et sans sens, je ne me rappel même plus le nom d'un seul personnage. j'ai pu voir toutes les supers conneries que vous avez cités (l'autre avec son poumon perforé qui tappe un sprint, le même tank que l'on revoit et revoit sans cesse, ils ne devaient pas y avoir de budget pour un deuxième).

Quant à la bébête, elle me rappel très (trop) fortement celle de "The Myst" ainsi que les petites... Donc, même ça, pour moi, ça été loupé car déjà vu. Si vous voulez une scène avec un monstre géant qui passe devant vous, pendant laquelle vous vous faites tout petit dans votre fauteuil et évitez de respirer trop fort de peur que le monstre vous entende, passez votre chemin par rapport à Cloverfield et mattez "The Myst".

Pour ceux qui aime la caméra à la première personne, foncez sur Diary of the Dead et laissez tomber Cloverfield.

Dans tous les cas, passez votre chemins sauf si vous avez envi de voir à quel point le marketing et la communciation sont les seules chosse intéressantes par rapport à ce film à étudier.

Mais comment les critiques peuvent être aussi lèche cul envers Cloverfield et aussi dure avec des films ayant fait un maximum d'efforts pour interpeller et faire ressentir quelques chose.

Cloverfield a réussi à me faire ressentir que ceci : ennuye, puis énervement, puis ennuye et encore énervement...

Vraiment, d'autres personnes avec une telle idée aurait pu aller bien loin. Voici l'un des films les plus nuls qu'il m'ai été donné de voir. Un "grand merci" à tous ces connards de critiqueux qui ont participé à la diffusion de l'idée que ce film est "choquant", il l'est effectivement mais pas comme l'on peut l'imaginer aux premiers abords...

Merci aux vrais critiques, et là, c'ets un vrai merci car il m'a juste suffit de tapper "Cloverfield film de merde" pour vous trouver !!

Bonne continuation... (J'espère qu'il y a une critique de Diary of the Dead, j'ai envi de comparer nos points de vue quant à ce "chef d'oeuvres" que j'ai pu matter aujourd'hui ! Vive la caméra à la première personne quant elle est super bien géré et surtout assumé!)

junko a dit…

traxedo, désolé mais je ne suis pas sûr de partager ton enthousiasme pour DIARY OF THE DEAD...

Ran ! a dit…

Ben, perso, vu que je vis au bout du monde sur une île (pas très loin de NY d'ailleurs) où il n'y a pas de cinéma, j'ai découvert Cloverfield sur Internyet (petite image compressée à mort) hier soir. Et nonobstant les inévitables lags dus à la bande passante (je devrais dire bande poussive) j'ai dépensé un peu de mon temps sans trop faire travailler un cerveau épuisé d'avoir du attendre Minuit (pour fluidifier la dite bande poussive)afin de découvrir ce film. Bref, tout ça pour dire que lorsqu'on habite un désert culturel, et qu'on en a pour 3 jours de fête quand un DVD arrive par l'avion postal, ce film se regarde pas trop difficilement. Je dirais même que j'ai pris un certain plaisir (ça c'est mon côté contestataire ;-P) à le regarder.
je suis cependant d'accord avec les comm genre "godzilla, nanana... sauce BlairWitch, nanana..." je me suis aussi demandé comment une perforation thoracique (peut-être même une perfo de l'aorte) permettait de courir en gueulant... du coup je me faisais la remarque que pissque la belle était en forme, pourquoi ce gros nigaud de rob n'essayait pas de l'emballer au lieu de pousser des cris de supporter au stade lorsque le B2 lache ses mk82...
c'est vrai que j'ai plus flippé en regardant Alien de Scott (j'avais 12 ans), c'est vrai aussi que je me suis plus marré en regardant Zombie de Romero. En tout cas, ce dont je suis sur c'est que ce film est à l'image du monde contemporain : éminement spectateur et jouisseur, même au coeur de l'horreur et de la dévastation... j'en veux pour preuve les personnes (dans le film) qui au lieu de se barrer, préfèrent piller un FutureShop pour y regarder les infos... Amazing...
Mais bon,
à part ça, Junko (puis-je dire 3 crêtes ?), j'ai lu ton échange épistolaire avec le gros Geek du forum madmouvizz, et je doit dire que j'ai adoré... à mon sens tu gagnes 3-0... au moinss

Anonyme a dit…

c 'est vrai que les commentaires sont droles par ici...ca fuse...mais heu c 'est le but recherche,les joutes verbales?
Faut pas s 'engeuler pour des films de merde....

Anonyme a dit…

Hé ho, camarade, pas touche à Buffy !

D'abord, parce que cette splendide série ( si, si ) n'a rien à voir avec ce tâcheron de JJ Abrahms.

Et ensuite, parce qu'elle est splendide ( mais je l'ai déjà dit )

Sinon, superbe critique !

steph a dit…

j'ai regardé ce film avec ma copine par curiosité et c'est vrai qu'on a fini avec un sentiment de vide assez impressionnant. De plus (vous pouvez me traitez de geek), ils se sont pas foulées pour les ptis monstres : ils ont exatement la meme tete que les zerg de starcraft... Dommage une soirée de perdue ;)

Anonyme a dit…

Etant un fan du genre d'horreur, et ayant vu beaucoup du genre, Cloverfield porte en son titre toute la déception d'un film raté : Aucunes explications, impossibilité de mettre un prénom sur un personnage, un scénario brouillon, une réalisation abominable avec des mouvements de caméra à vous donner la nausée,scènes très longues qui cassent le rythme du film n'apportant rien à l'intrigue débouchant à un ennuie mortel, fin pitoyable, incohérence majeure tout le long du film, effets spéciaux atroces, quelque part c'est un vrai film d'horreurs, mais il faut préciser au réalisateur que c'est le sujet du film et non le film lui-même qui doit faire peur, car il n'a pas dû comprendre et ne maîtrise pas le genre. En espérant que cette pélicule gâchée reste dans les oubliettes du 7ème art.